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welcome to the black parade.
crédit/tumblr ~ quote/titre.

- nom : Collier, nom aux origines anglaises. pas que le jeune homme soit anglais lui-même, mais tout américain descend d'un anglais. ce nom, c'est son héritage. - prénom : Elijah. sa mère lui a dit une fois qu'elle l'avait choisi pour le roulement agréable du son, comme une berceuse, un nom doux, tout en rondeur, qui relâche la mâchoire. son père préférait Felix, la chance, mais depuis ce prénom n'apparaît plus que sur les papiers officiels. - âge : vingt-deux vertigineuses années. presque le quart de siècle, et ça semble impossible. le truc c'est qu'Elijah il a un peu le vertige, s'il y pense trop ça lui en donnerait le tournis. - nationalité et origine : américain, fruit d'au moins trois générations d'américains avant lui. - situation amoureuse : il entretient une relation avec la même merveilleuse jeune femme depuis quatre ans maintenant. ils viennent d'emménager ensemble, d'ailleurs, et Elijah ne pense pas qu'il ait déjà été si heureux à long terme. - occupation : il est policier dans le SWAT. - race : humain. - orientation sexuelle : hétérosexuel. - particularité: son corps est parsemé de cicatrices de formes et de tailles diverses, tout comme certains ont des taches de rousseur. une pluie de fines lignes blanches, saupoudrées comme de la poudre au goût de cannelle. il arbore en plus une tache de naissance plus claire sur la côte, perdue sur une étendue de peau soyeuse. il est naturellement gaucher. - célébrité : Colton Haynes.

(+) Depuis combien de temps êtes-vous à la Nouvelle-Orléans ? Pourquoi être venu(e) ? Il y est né et ne l'a jamais quittée hors des traditionnels séjours en nature. La chaleur des voisins, nouveaux et vieux, l'antique luminosité des rues joyeusement illuminées des conversations, la proximité festive, humide du bayou, c'est son quotidien. Toutefois, si son cœur semble chanter l'hymne de la Louisiane, il développe peu à peu une curiosité pour l'ailleurs, pour les senteurs du voyage. (+) Avez-vous déjà assisté à des choses étranges dans la ville ? Il est difficile, pour tout membre des forces de l'ordre, de ne jamais buter contre un problème trouble. Elijah, en tant que membre du SWAT, a prit part à plus d'une situation insoluble. Cependant, lui comme la plupart de ses collègues se restreignent à expliquer les faits nébuleux en accusant les coupables d'êtres excentriques. Après tout, il n'est pas là pour enquêter sur des chimères, mais pour rétablir l'ordre, peu importe ce qui le menace. (+) Avez-vous déjà été victime de quelque chose que vous n'expliquez pas ? Non. Il a beau assister à de fréquentes situations suspicieuses, il n'en est jamais que le spectateur, ou le sauveur, selon le point de vue. En fait, d'une certaine façon, on peut simplement dire qu'Elijah n'a jamais été une victime, de quoi que ce soit. Il faut dire qu'il a toujours su se défendre en cas de besoin, et qu'il était loin d'être la cible favorite du lycée. Il en a grandit pour intégrer la police, et on attaque rarement les policiers, ou en tout cas pas pour longtemps.  (+) Vous sentez-vous bien en Nouvelle-Orléans ou voudriez-vous en partir ? Avec les années, Elijah s'est entouré d'un monde qui lui est propre, dans le cadre de la Nouvelle-Orléans. Les rues éclaboussées de soleil et de touristes sont devenues le lit de sa rivière, ses collègues lui ont formé une meute, et le bayou, jamais trop loin, a pris l'office d'antre, chaude, rassurante. La musique, populaire, flottant entre les immeubles, rime dans son crâne des heures plus tard, lorsqu'il est caché dans le silence. D'ailleurs, c'est un fait qui l'étonne; il ne pensait pas être un fan de jazz. Cependant, il ne sait pas encore ce que l'avenir lui réserve. Et puis, le plus important, c'est Rosann, sa merveilleuse et merveilleusement jolie copine. Si elle venait à quitter la Louisiane, il ne trouverait jamais de motif pour ne pas la suivre. (+) Êtes-vous conscient de ce qui se trame ? Non. Si, récemment, un doute étrange, inexplicable semble s'insinuer dans sa foi en Rose, il n'a eu ni explication ni preuve. Et il va sans dire qu'il n'a pas l'imagination nécessaire pour s'imaginer que son amoureuse est une sorcière, capable de lévitation. De toute façon, Elijah a été habitué aux explications logiques ou taciturnes des chefs de police, et il lui faudra assister à une véritable anomalie pour qu'il se pose de véritables questions. L'attitude étrange de sa copine ne suffit pas, du moins pour l'instant. -

il aime les pubs de Louisiane, leur ambiance inimitable. ☆ il aime les excursions dans le bayou, les lucioles qu'on y trouve dans la noirceur, les morsures des insectes qui le font se sentir vivant, comme des blessures de guerre. ☆ il aime le chaud. il aime les lourdes couvertures hivernales, l'eau brûlante, le soleil humide de l'extérieur, la sueur qui perle sur sa peau durant l'exercice, la vapeur. ☆ il aime les rires. il aime les entendre et les provoquer, mêler le sien à ceux des autres. il aime le sourire qu'ils créent sur les lèvres de leurs hôtes. ☆ il aime Rosann. il aime ses lèvres vermeilles, ses cheveux qui sentent le rêve, son cou qui palpite sous son nez, ses yeux clairs qui cherchent ses lèvres dans la lumière tamisée. ☆ il a une affection spéciale pour les musiques des décennies précédentes. il n'est pas étonnant de le voir chanter du Def Leppard en cuisinant.  ☆  en fait, cuisiner, c'est un grand mot. il ne sait que se préparer des oeufs, des pâtes ou un sandwich. heureusement que sa bien-aimée s'occupe (superbement) de la cuisine. ☆ il n'aime pas se sentir sale. il ne supporte pas d'avoir une mauvaise haleine, de la saleté sous les ongles ou les cheveux gras pour plus longtemps de quelques minutes. ☆ il n'aime pas porter des sandales, ou toute sorte de souliers ouverts. il n'aime pas avoir les orteils repliés. ☆ il n'aime pas le gel à cheveux, ni tout autre produit à texture mouillée, bien qu'il doive passer outre. ☆ il n'aime pas faire la vaisselle ou la lessive. il prétend qu'il ne comprend pas ce qu'il fait incorrectement, mais est en réalité plutôt paresseux (et dégoûté) lors de ces tâches. ☆ il n'aime pas les films en langue étrangère qu'il lui faut suivre avec les sous-titres. ☆ il n'aime pas tout bruit soudain ou fort pendant qu'il dort, ce qui risque à le pousser à s'enfoncer sous les couvertures en grognant. ☆ il aime et a toujours aimé faire des choses de ses mains. il aime bâtir, construire, créer, mais surtout dans le but de sentir ses doigts brûler sous la friction, ses poignets fléchir sous un poids trop grand. il a cette sorte de petit rêve personnel où, plus tard, il construira des meubles, pour embellir le logis de Rosann et lui avec sa fierté.

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make both your bodies look like porcelain.
crédit ~ quote/titre.

« Posy. » La jeune femme hausse des épaules, tandis qu'une lueur d'indépendance luit comme une étincelle dans son regard. Fine, jolie, elle ne ressemble pas particulièrement à son interlocuteur, qui pourtant possède les mêmes parents. Posy et Elijah n'ont jamais été la source d'exclamations élaborées sur leur ressemblance. « Tu promets ? » Il se sent comme un enfant pour poser cette question, et comme un adulte parce qu'il a les deux mains posées sur ses bras. Il enfonce son regard dans sa prunelle distraite et il se sent comme il est. Son grand frère. Frère membre de la police, qui plus est. Que sa petite sœur trempe dans des affaires interdites, il ne se l'explique pas. Il n'a pas besoin de se justifier, de s'expliquer. Il y a bien une dizaine de raisons pour qu'elle promette. Simple, douce promesse, pourtant si salvatrice. Elle soupire et il se sent gagner, il le sent sous ses paumes alors que la tension dans ses épaules disparaît. « Promis. » Il hausse les sourcils, avant de pouvoir s'en arrêter, et son regard à elle fuit définitivement le sien alors qu'il volette vers le bas. Durant un moment, il est persuadé qu'elle ne parlera plus. Jusqu'à ce que son regard remonte enfin vers le sien. « Je ferai attention, Elijah. » Il l'attire contre elle, et s'il communique toute sa chaleur dans l'étreinte, elle reste figée, sa joue froide sur son épaule. Il la serre contre lui un peu plus qu'à l'habitude, parce que soudain il a la sensation qu'elle lui glisse entre les bras.



Le soleil éclate en centaines de teintes, comme de la peinture jetée au ciel, se mélangeant en doux tourbillons sur les nuages, s'accrochant l'une à l'autre pour ne pas glisser, tomber, s'écraser sur terre. Et Elijah, il est dans la voiture, il roule trop vite mais il s'en fout. De toute façon, il est dans le SWAT, on le ferait pas chier pour quelques miles par heures en trop. La voiture dévale la rue familière, avec ses bâtisses éclairées en pourpre et orangé, ses passants aspergés de cramoisi, puis elle oblique, s'arrête, s'ouvre. Laisse le passage à son passager, en toute ironie. L'air est encore tiède, comme l'haleine de l'horizon, et alors qu'Elijah escalade les quelques marches pour ultimement entrer dans son chez-soi, les lumières versicolores viennent chamarrer sa peau dorée, ses cheveux encore désordonnés.
« Tu es en retard. » La voix féminine, rassurante, lui parvient dès la porte fermée derrière lui. Le ton est doux, mais Elijah lance un regard à l'horloge la plus proche. Vingt-cinq minutes de retard sur ce qu'il lui avait dit. Il se déplace, s'approche, et enfin la voit, debout dans la cuisine, devant les fourneaux. Rosann. Il ne voit pas son joli visage, il ne voit pas ses beaux yeux scintiller malgré sa déception, mais il voit ses cheveux, cette crinière rougeaude qui hante jusqu'à ses nuits. Il se glisse près d'elle, derrière elle, passe ses bras autour de son corps fin, appuie sa tête sur son épaule. Il la serre contre lui, étreinte aveugle, et respire contre son cou avant de poser un baiser juste là, presque sur la mâchoire, à la jointure entre sa joue et son cou. « Bonsoir », il murmure, sa voix grave, à moitié étouffée dans la chaleur émanée du corps aimé. Il sourit, elle ne le voit pas, mais il lui sourit.
Elle se détache, avec une certaine lenteur, presque une langueur, mais les mains d'Elijah se referment sur ses poignets fins et il dégage d'entre ses doigts l'objet qu'elle semblait sur le point d'utiliser. Ses mains, larges et chaudes, enserrent gentiment ses doigts à elle, et il mène une de ses mains contre son souffle chaud,  contre ses lèvres. Enfin, il la libère, et elle se tourne. Enfin, il voit son visage, ce visage auquel il a pensé durant son voyage de retour, alors qu'il filait jusqu'à elle. Il s'attend à ce qu'elle ouvre la bouche, à ce qu'elle lui dise quelque chose, alors il la tait avec un baiser. Il se perd sur les centimètres de douceur de ses lèvres, avant de se détacher. Elle lui sourit, il lui sourit, et leurs sourires semblent se mêler, leurs regards inséparables pendant un moment d'infinité. Elle soupire doucement, et pendant cette longue seconde leurs sourires se sourient.