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D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
crédit/tumblr ~ quote/baudelaire.

- nom : Deluca, prénom aux fortes consonances européennes qui laisse peu de doute sur ses origines italienne.   - prénom : Rosann, Felicy. - âge : Vingt-et un ans - nationalité et origine : Américaine par droit du sol, puisqu'elle est née à la Nouvelle Orléean, Rosann possède également des racines italienne du côté de son père. - situation amoureuse : En couple depuis ses dix-sept ans avec le même garçon, ils viennent emménager ensemble. Elle l'aime tellement que s'en est parfois douloureux. - occupation : Rosann possède un blog sur internet qu'elle tient depuis l'âge de dix-sept ans, elle parle principalement de mode et cosmétiques. Depuis quelques mois sa notoriété est grandissante et elle parvient à vivre de cette passion. - race : C'est une sorcière. - orientation sexuelle : Hétérosexuelle. - particularité: Lévitation. C'est une force plus grande  que celle de la gravitation qui permet au possesseur de ce pouvoir de déplacer et/ou suspendre des objets, voir des êtres, au dessus du sol. En abstraction avec les règles et codes qui régis le monde de la physique humaine. A l'inverse de la télékinésie, qui est une faculté métapsychique d'agir directement sur la matière, par l'esprit. La lévitation fait uniquement flotter cette dit matière dans les airs et seul une maîtrise poussé de cette capacité offre de plus ample liberté quand à son utilisation. Vous pourriez presque voler. Ce qui est loin d'être le cas de Rose qui, depuis sa tendre adolescence, se cacher derrière un masque d'illusion, une humanité idéalisé. - célébrité : Sophie Turner.

(+) Depuis combien de temps êtes-vous à la Nouvelle-Orléans ? Pourquoi être venu(e) ? Depuis sa tendre enfance. Le bourdonnement des arbres lors de la belle saison, alors que le vent se faufile contre ses branches offertes, la délicatesse de l'eau du lac à peine tiède ou encore les fragrances subtils de l'humus, du plancton, près du bayou. La Louisianne c'est son doux logis, là où son âme va se reposer lorsqu'elle est meurtrie. Pourtant, Rosann est avide de voyage, elle aimerait aller ailleurs, un jour.  (+) Essayez-vous de renier votre nature ou l'acceptez-vous ?  La douceur de ses traits ne trompe en rien sa nature délicate. Dès son âge le plus jeune, Rosann avait toujours été l'une de ces jeune filles discrètes que l'on ne remarque pas tant que ces dernières n'ont pas volontairement décidés de l'être. Tapis au fond d'une salle, dans l'ange d'un coin ou à l'encadrement d'une porte, elles ne dégagent en rien l'effet menaçant que ces positions pourront faire naître mais, à l'inverse réveil un certain intérêt chez le spectateur. Vif observatrice, elle s'amuse à analyser le comportement d'autrui sans jamais pourtant se mêler à la foule. Assez réservée, elle est l'objet de peu de médisance comme elle n'en ai jamais la source. On se plait à la saluer dans la rue sans toutefois savoir réellement qui se cache derrière son masque d’imperturbabilité. C'est un sourire qu'elle vous offre, qui éclaire son teint de porcelaine mais, c'est tout un monde qu'elle essaie de cacher derrière ses traits. Elle vit et se nourris de l'illusion de la normalité, parfois elle souhaite et croire. Sorcière, cette seule idée lui donne la nausée. (+) Quel est votre don ? Son seul pouvoir actif est la lévitation. Cela lui permet d'élever son corps au-dessus du sol et parfois, lorsqu'elle est suffisamment concentré de flotter dans les airs. Mais pas de voler, Rose n'est pas assez puissante. Elle peut également suspendre certaines charges/objets dans le vide pour une durée limité. Elle les déplaces très difficilement. (+) Avez-vous déjà utilisé la magie noire ? Rosann tente par tous les moyens qui lui sont offert de se soustraire à ce qu'elle considère sa malédiction, ses pouvoirs magiques. Elle n'a jamais ne serait-ce pensée pratiquer de la magie noire, à l'inverse de sa grande soeur qui prends un malin plaisir à la torturer. (+) Quelle est votre relation avec les vampires ? Avec les loups-garous ? Aucune, elle ne fréquente pas des choses qu'elle considère comme des abominations de la nature.  Parfois elle se surprends à les haïr davantage que sa propre nature de sorcière, contrôlable donc, inoffensif. Un Lou-Garou qu'est-ce sinon un animal sauvage destiné à tuer ? Peut-il existé pire qu'un être aussi assoiffé de sang qu'un vampire ? Sa vie est parsemée de lieux communs, de non-dit, auxquels elle ne cherche aucune réponse. Des abominations, voilà tout. (+) Que pensez-vous du traité de 1693 ? Plutôt satisfaite, depuis sa mise en place l'on dit que la vie est plus paisible, une certaine harmonie berce la Nouvelle Orléans. Néanmoins, au tréfonds de son brumeux coeur, Rosann aurait préférés que toutes les créatures magiques disparaissent. - crédit avatar: arabella. -

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i want you to know the best part of me
i want you to feel my heart and life's harmony
crédit ~ quote/st leonards.

Rosann aime la couleur du ciel lors d'un coucher de soleil ou aux prémices de l'aurore quand les cirrus se colorent d'orange. ☆ La mélodie des vagues lorsqu'elles se fracassent contre une falaise, comme une douce plainte destinée aux cœurs endolories. ☆ Sentir la présence de son amant tout contre son torse lorsqu'il se réveille le premier, le matin et qu'elle s'est glissée auprès de lui pendant la nuit. Le regarder dormir, parfois sourire et se demander s'il pense à elle lors de ses songes. ☆ L'odeur de la cannelle durant la période des fêtes de fin d'année, le doux crépitement du feu dans la cheminée pendant que chacun découvre ses présents. ☆ L'art subtil et délicat de la cuisine. ☆ Les vieux films des années soixante qu'elle regardait avec sa grand-mère lorsqu'elle n'était encore qu'un enfant, peu de temps avant sa mort. ☆ Rosann apprécie également énormément la série mondialement connu aujourd'hui d'Harry Potter qui représente tout de même une grande partie de son enfance et adolescence. ☆  C'est d'ailleurs une amante de la lecture en générale et elle possède une collection tout à fait impressionnante de roman de Sephen King, son auteur favoris. ☆ Elle aime traîner en ville, souvent pour ne rien faire, juste se balader et profiter de l'air si revigorant de la Louisiane. ☆ Toutefois elle n'aime pas les jours de pluies qu'elle trouve très dépriment et qui l'empêche de peindre à l'extérieur. ☆  Elle déteste d'ailleurs tout ce qui se rapproche de près ou de loin à l'idée du froid. Elle n'a jamais fait de vacances en montagne, pour skier, par exemple. ☆  Avoir à rendre des comptes à quelqu'un, elle chérie son indépendance et se sentir libre, Rose n'apprécie pas qu'on essaye de lui mettre des limites.  ☆ L'odeur de la noix de coco tout comme la texture du fruit lorsqu'il est frais. Elijah,  fut même dans l'obligation de changer de gel douche lorsqu'ils ont emménager ensemble tellement cette fragrance lui est insupportable. ☆ La plupart des groupes de musique populaire du moment qu'elle trouve d'une fadeur sans nom. Elle a favorise ceux de pop, plutôt méconnue. ☆ Les émissions de divertissements à la télévision qu'elle regarde que sommairement. ☆ Se faire draguer dans les bars par des garçons éméchés, c'est assez dégradant. Pire encore, que l'on fasse des avances à sa compagnon alors qu'elle est près d'eux. Lamentable. ☆ Les gens qui jouent du banjo, heureusement ça ne court pas les rues.  ☆ Elle est l'heureuse propriétaire d'un adorable beagle de deux ans qu'elle a décidé d'adopter sur un coup de tête. Ce dernier a un visage aussi adorable que malicieux et s'il n'est pas toujours d'une grande habilité pour écouter les ordres d'autrui, il n'est pas en reste lorsque l'on parle de faire des bêtises. Il s’appelle Spike. ☆ Les fêtes foraines sont l'un de ses lieux favoris, tous est si nouveau et pourtant déjà marqué en elle. Rose adore passer du temps dans ce genre d'endroit avec Elijah.

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et ces larmes qui coulent sans que l'on ne le sente,
ce coeur qui crie sans que l'on ne l'entende.
crédit ~ quote/unknow.

« Je sors une petite heure, ne m’attends pas pour dîner. » Les intonations masculines raisonnèrent dans le couloir alors qu’un homme de haute stature sortait faussement nonchalamment d’un bureau. Elles vinrent jusqu’aux oreilles de sa petite-amie, confortablement assise dans l’un des fauteuils capitonnés qui ornaient la pièce principale de la modeste dépendance, le salon. Depuis quelque temps la vie de Elijah tendait à la félicité, perdue dans la douceur de l’empyrée. Pourtant ils leurs avaient fallu beaucoup de temps pour réussir à assumer la réciprocité de leurs sentiments. Après l’onctueuse nuit qu’ils avaient passée, le soir même du bal de fin d’année de la jeune femme, des mois étaient passés sans qu’ils puissent, ni l’un ni l’autre, se regarder en face. Ils avaient eu peur de tout perdre, de s’aheurter à un mur. Tout s’était déroulé de manière tellement rapide qu’ils pensaient naïvement qu’il s’agissait uniquement d'une réaction naturelle causée par leurs hormones et la consommation d’alcool dont ils avaient tous les deux fait les frais au petit matin. Pourtant cette nuit avait ouvert une fenêtre jusqu'alors condamnée permettant ainsi un nouvel envol à leurs relations. Ce qui, au final les avaient ravis, tous deux. Ils avaient enfin la force d’afficher leur idylle au grand jour, s’envoyant avant tout à eux-mêmes la force de leurs émotions.  Elijah était inéluctablement attiré par Rosann et ce depuis le premier instant que l’océan de ses prunelles c’était posé sur son délicat visage de porcelaine, bien des années auparavant. « Mhm. » Lui répondit-elle, bien trop subjugué par l’article qu’elle était en train de lire sur une revue spécialisé dans la mode pour formuler une phrase complète. Cela faisait maintenant trois mois qu’ils avaient décidés d’emménager ensemble, dans un coquet appartement dans le centre ville. C'était une idée de Elijah, qui n'avait eu de cesse de  feuilleter, en secret, les annoncent immobilières jusqu'à réussir à faire germer cette idée chez son amante. Parfois c'était étouffant de vivre ensemble, tout en mêlant la complexité de leur relation au affres d'une vie conjugal. Progressivement la situation c’était aplanie, tout était devenue bien plus proche de la plus banale des normalités ce qui ne freina en rien leur besoin d’indépendance. Et maintenant, ils se sentaient bien ensembles, dans ce qui leurs servaient de refuges. Une vie à bâtir, de millions de possibilités qui se présentait à eux et de l’amour, tellement d’amour.  Elle aimait cette maison, sa maison. « Tu dois encore travailler à cette heure ? »  Fit-elle dans un souffle tandis qu'elle s'ancrait à la réalité. « Il serrait préférable que tu te repose mon coeur, tu as l’air exténué. Ils ne peuvent pas t'en demander autant... » Réprimanda son amoureuse alors qu’elle levait son regard de perle vers lui. Elle fit courir son indexe sur sa joue un peu creuse, il n’avait pas mangé de la journée bien trop occupé à perfectionner sa technique de corps à corps et pas de la manière qu'elle aurait aimée. L'on pouvait néanmoins encore retrouver l'odeur de l'effort dans ses cheveux, une fragrance très masculine, très lui. « Ne t’en fais donc pas toujours, tu vas vieillir avant l'âge. » Répondait-il en déposant ses lèvres sur les bouts de ses doigts, dans une caresse atone. Il attrapa d’un geste vif son blouson déposé sur le dossier d’un siège. « Évite de manger toute la glace à la vanille en mon absence. » Rosann ignora sa remarque aussi malicieuse était-elle, faussement replongé sur un nouvel article. C’était bien fatiguant de discuter avec lui et même si, pour les choses qu’elle considérait comme importante elle arrivait à avoir le dessus, comme la décoration de leur lieu de vie, en archétype parfait du phallocrate, il avait une idée de l’ornementation qui lui était propre. Pour ce qu’elle évaluait secondaire, il pouvait faire comme bon lui semblait. Après tout, aux dernières nouvelles, c’était un grand garçon. « Attends au moins une minute. » L'interpellait-elle soudainement tandis qu'elle se hissait sur ses gracile fragile en un mouvement rapide pour aller le rejoindre. Sa robe en tulle blanche frappait l'air, dans une mélodie de tissus qu'il connaissait si bien. « Quoi ? Qu'ais-je donc encore fais ? » La main sur la poignée de la porte d'entrée, il s’apprêtait à sortir lorsqu'elle attrapa le col de son blouson en jeans et l'attirait vers elle. Elijah s'émerveillait de la limpidité de ses prunelles bordées d'épais cils. De la vénusté de sa bouche, expressive, ravissante... qui appelle aux baisés.  Leurs souffles se mêlent. Sa bouche va à la rencontre de ses lèvres rosâtres entrouverte. Toute la passion de Rosann se manifeste dans ce baiser, ses violents désirs s'expriment alors qu'elles les communiquent à Elijah. Ils la traversent dans un éclair et met sa propre avidité à nue. Le jeune sorcière pouvait sentir son sourire contre ses lèvres. Lorsque les mains virils se perdirent contre ses hanches, elle mis fin à leur échange. Frottant son nez contre celui de son amant. « Fais attention à toi. » Fit-elle alors qu'elle ne connaissait que trop bien les danger qui rodaient dans les rues à l'apparence inoffensive de la ville, les secrets qu'elle s’efforçait de cacher. Elle avait encadrée son visage avec ses mains, appréciant la chaleur de ses joues contre ses phalanges mais, déjà Elijah  la plaquait contre la porte. Il était inutile de lutter contre la vague de folie qui finissait toujours par l'emporter sur eux, ils goûtait avec une envie trop longtemps contenue à ce représentait leurs  éden de sensations. « Je pensais que tu devais sortir. » Malicieuse, elle humais son parfum alors que ses cheveux chatouillais sa joue. « Tu vas te mettre en retard. » Elijah déposait ses lèvres mutines de nouveau sur celles de sa partenaire. Ils les caressaient avec une infinie douceur se nourrissant de souvenir. C'est un effleurement atone, c'est une promesse qu'il échange. Celle d'une passion que les années ne semblaient pas enclines à vouloir altérer. « J'ai largement  assez de temps pour te faire un strip-tease avant d'aller travailler. » Le rire qui parcouraient sa gorge fine vibrait contre sa propre peau.  « Tu serais contre ? »  Finit-il par ajouter dans un sourire. Rosann ne l'écoutait plus réellement, perdu dans ce cotonneux nuage de sensations, glissant ses mains dans les boucles de sa chevelure. Elle se demandait comment il était possible d'aimer autant une personne. « Moi ? Jamais de la vie. » Leurs doigts se mêlaient plus étroitement alors qu'elle permettait à son coeur de retrouver sa cadence normal, délicieusement rêveuse. Les yeux brillants, c'est sans remords qu'elle accentua son retard.