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« La vie est belle. Très belle... Tu dois y revenir, maintenant. Aussi dure soit l'épreuve que tu as subie, tu ne dois pas continuer à te cantonner dans la solitude. Il faut recommencer à vivre. »
crédit -tumblr ~ quote - Cizia Zykë.

- nom : lombardi - prénom : gabriel, julian - âge :  287 ans - nationalité et origine : italienne - situation amoureuse : célibataire - emploi : assistant à la bibliothèque - race : vampire - orientation sexuelle : hétérosexuel - particularités: un arrêt du vieillissement dû à la mort, la peau très pâle et extrêmement froide, des canines plus prononcés, la soif du sang, des sens sur-développés, une vitesse et une force surhumaines et pour finir, une bague pour sortir à la lumière - célébrité : tim borrmann.

(+) Depuis combien de temps est-il à la Nouvelle-Orléans ? Pourquoi être venu ? Gabriel n'est là que depuis quelques mois seulement. Pourquoi ? Tout simplement car un vampire ne peut pas rester éternellement aux mêmes endroits et qu'après avoir fait bon nombre de pays et de villes autres que celui et celle d'origine de votre mère, au bout d'un moment vous n'avez plus d'autres choix que de vous y rendre. (+) Essaye-t-il de renier sa nature ou l'accepte-t-il ? Il l'accepte plus ou moins. Disons qu'après un très long moment à être un monstre, il a décidé de se calmer un peu. Généralement (insistons bien sur le mot), il se nourrit de poches de sang ou d'animaux ; très peu au cou des humains. (+) Il est plutôt du genre à tuer ou juste boire ? Comme dit précédemment, le plus souvent il utilise des poches ou des gros animaux mais il lui arrive parfois de s'attaquer à des humains, ce qu'il en fait après est.. variable. (+) Que pense-t-il de l'immortalité ? Il lui a suffit d'arrêter d'aimer pour s'y accommoder, tout simplement. Enfin non, ce n'est pas si simple que ça.. (+)   Quelle est son opinion sur les loups-garous ? Sur les sorcières ? Du moment qu'ils ne s'en prennent pas à lui, tout va bien. (+) Quel est sa relation avec les humains ? Gab essaye de se comporter le plus normalement possible avec ceux-ci, quand il n'a pas d'accès de folie. - crédit image: tumblr. -

☆ il est colérique - audacieux - arrogant - hautain - manipulateur - bon et bon parleur - doux - calme mais parfois impulsif/ violent - confient - réfléchis - lucide - empathique - égoïste - imaginatif - fier - attentif - sociable (ou pas) - et il se pourrait qu'il soit un peu sensible au fond.  ☆  il aime sortir dans tout lieu (seul ou accompagné), fumer, boire, faire la fête, lire, faire du sport, écouter et jouer de la musique (surtout du piano, mais depuis sa mort il a eu le temps d'apprendre à jouer de beaucoup d'instruments), voyager, se cultiver, écrire, flemmarder, se jouer des gens, faire de la moto et conduire sa Porsche, dessiner, la nourriture humaine mais en petite quantité, avoir une longueur d'avance sur les autres.  ☆  il n'aime pas qu'on se mette en travers de son chemin, se compliquer la vie, trop réfléchir sur sa propre petite personne, le vampire qui l'a transformé (quoi que il hésite là-dessus), son passé, s'attacher et par conséquent les sentiments et les émotions, obéir à des règles et/ou à quelqu'un, la société, les monstres, la viande en morceaux, tout ce qui peut lui nuire en général en fait.  ☆ il a pour manies et tics de serrer et desserrer le poing ainsi que jouer avec ses doigts pour se contrôler ou s'occuper, remettre bien ses vêtements et cheveux (quelques fois), être attentif à ce qui se passe autour de lui, d'avoir des petites mimiques de visage dans telles ou telles situations.

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« Il y a des personnes qui entrent et sortent de notre vie, par dizaines, par centaines. Comparables aux étoiles, Certaines passent, filantes et laissent derrière elles une trainée de lumière, qui termine toujours en poussière. Et d'autres nous éclairent depuis toujours, mais n'apparaissent à nos yeux qu'à un moment précis, ces étoiles là ne s'en vont pas, elles restent près de nous, ne bougent pas et veillent sur nous. »
crédit/googleimage ~ quote/desbellescitations.

New Orléans – janvier 2013. La plupart des gens souhaitent savoir d’où ils viennent, qui sont leurs parents. C’est un peu comme un besoin maladif, comme une obligation, une envie à laquelle ils ne peuvent résister. Personnellement, je n’ai jamais voulu connaître ma mère. Cette génitrice m’ayant abandonnée aux charges de mon père depuis mes premiers mois. J’ai simplement décidé de l’ignorer et de vivre ma paisible vie avec mon père, en essayant autant que possible de ne pas y penser.

Malheureusement, un paramètre que je n’avais pas envisagé est venu se rajouter dans mes plans : l’éternité. A partir du moment où je suis devenu un vampire et que demeurer dans une ville m’est impossible, à partir du moment où je dois voyager de villes en villes au bout de quelques années pour ne pas mourir une deuxième fois, je ne peux pas fuir la réalité. C’est comme cela que j’ai finalement fait des recherches, et qu’au bout de trois cents et quelques années de vie dont deux cents quatre-vingt sept en temps que vampire, je me retrouve dans la ville où ma mère a vécu.

Je contemplais l’écriteau signalant les portes de la ville et un soupir m’échappa car, au fond de moi, j’avais l’impression que ma vie allait prendre un nouveau tournant. Une fois encore une question me revint : pourquoi donc m’intéresser à elle ? Je ne devais en aucun cas laisser mon humanité refaire surface plus qu’elle n’était déjà en train de le faire.. jamais, je m’en fais la promesse.

Florence, Italie – Souvenirs, 287 ans auparavant. Il serait logique de dire une phrase dans le genre « je m’en souviens comme si c’était hier », moi par contre c’est plutôt « tout est flou » et je pense que c’est pas plus mal. Je parle évidemment de ma transformation. Je ne sais plus vraiment ce que je faisais, je ne sais plus vraiment où j’étais, où j’allais.. Je revois seulement sa peau d’albâtre contrastée par ses yeux rouges sous lesquels des veines ressortaient étrangement et bien sûr, ses longues canines. Il m’avait fixé hautainement, avec une arrogance qui m’était jusqu’alors étrangère et m’avait lancé, comme s’il ne me parlait pas vraiment « Tu tombes bien toi. » ;  s’en était ensuivit le noir, la douleur, le sang.

Je m’étais réveillé le lendemain avec un mal de crâne comme il n’est pas permis d’avoir et me redressant doucement j’avais pu observer la forêt autour de moi et les tâches de sang un peu partout. Ma main s’était posée sur mon cou et j’avais senti le sang séché qui avait coulé. J’étais perdu, je ne comprenais pas ce qui m’était arrivé. Petit à petit je m’étais levé et j’étais sorti de là. Péniblement, j’avais rejoint une petite ruelle et m’étais écroulé contre un mur, la tête dans les mains et les bras sur les genoux. Je ne savais absolument pas quoi faire. Je me souviens des symptômes qui apparaissaient au fur et à mesure ; toute cette douleur, cette peur. C’est lors du chemin pour rentrer chez moi que j’avais ressenti ma première soif de sang et fait ma première victime. Je ne me rappelle même plus son visage, ni l’ambiance autour de nous mais il me semble qu’il n’y avait pas eu de cris mise à part le sien. Il était surement très tôt car le soleil ne m’avait pas brûlé. J’étais horrifié par ce que je venais de faire et je ne pensais plus qu’à fuir le plus loin possible. J’étais rentré, m’étais rapidement nettoyé, avait fais ma valise et avait déguerpis loin dans la forêt.


Allemagne – Souvenirs, 284 ans auparavant. Plusieurs années de ma nouvelle vie s’étaient ensuite écoulées dans une débauche vampirique extrême. Je me terrais dans des lieux reclus, sortais la nuit et allais me nourrir de tout ce qui passait devant moi. Je fuyais ville après ville. J’étais simplement devenu une espèce d’humain sauvage se nourrissant du sang des siens. Un soir, j’avais voulu faire une nouvelle victime mais rien ne s’était passé correctement. Une souffrance terrible m’avait atteint avant que je la morde et, quand mon regard avait croisé le sien, j’avais à peine eu le temps de l’entendre murmurer « Tu souffres tant, tu es tellement perdu.. tu es tellement différent de ce que j.. » que j’ai sombré.

La première chose qui m’avait frappé à mon réveil, après l’envie du sang, c’était l’anneau aux gravures étranges qui ornait à présent ma main gauche. J’étais dans une chambre simple mais tellement agréable quand on a passé trois ans dans la nature. J’avais appelé cette fille et elle était venue. C’était une jeune sorcière qui avait apparemment lu une détresse immense dans mon regard, dans mon cœur. A partir de ce jour j’ai appris à me contrôler et à tout simplement retrouver mon humanité.


Un peu partout – Entre le début et le présent. J’étais resté aux côtés de Liana, ma meilleure amie, sauveuse et sorcière jusqu’à que mon vieillissement arrêté devienne suspect. J’ai continué à parcourir les pays sans qu’il ne se passe de grandes choses. J’ai élargi mes connaissances et ma culture dans tous les thèmes possibles et inimaginables, tout comme j’ai élargi aussi mon compte en banque, sans oublier mes capacités vampiriques. Je ne m’attachais pas, j’apprenais juste et je voyageais ; jusqu’à me retrouver en Amérique du nord, à la Nouvelle Orléans.