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it sometimes take a good fall to really know where you stand
crédit/tumblr ~ Hayley Williams.

- nom : Wood. - prénom : Olivia. - âge : 24 ans. - nationalité et origine : américaine, de Bâton Rouge - situation amoureuse : célibataire. - occupation : étudiante en psychologie à l'université, en stage final dans un cabinet privé. - race : métamorphe. - orientation sexuelle : hétérosexuelle. - particularité: Je suis l'une des rares métamorphes pouvant se changer en humaine. Je deviens une brune bien sulfureuse aux grands yeux noirs hypnotisant que je déteste...n'est-ce pas merveilleux ?- célébrité : Holland Roden.

(+) Depuis combien de temps êtes-vous à la Nouvelle-Orléans ? Pourquoi être venu(e) ? Je suis à la Nouvelle-Orléan depuis maintenant 7 ans. Je suis déménagée ici avec mon père lors du divorce de mes parents. J'aimais bien ma mère, mais j'avais un lien avec mon père que je ne pouvais décrire. Rien d'incestueux, vous en faites pas. Je me sentais seulement plus comprise avec lui et puis, il était plus laxiste que ma mère. J'avais la paix en bref. Et puis, nous avions tous les deux quelque chose en commun que ma mère ne pouvait accepter. (+) Essayez-vous de renier votre nature ou l'acceptez-vous ? Je l'accepte très bien. Disons un peu moins bien depuis un certain évènements, mais en gros oui. J'accepte ce que je suis. Mon père m'a aidée à accepter ce que je suis, à utiliser mes facultés et à les apprivoiser. (+)  Avez-vous déjà tué des humains ? Si oui, combien ? Je l'ai fait il y a de ça quelques années et je le regrette. J'ai enlevé la vie d'une femme que je ne connaissais pas du tout. Elle devait avoir une famille, des amis qui maintenant ne peux plus profiter de sa présence. Je la détestais, mais ce n'était pas sa faute. Je lui ai enlevé la possibilité d'exister et c'est franchement la pire sensation au monde.(+) Quelle est votre relation avec les autres espèces ? Je dirais que je n'ai pas vraiment de relation particulière avec eux. S'ils ne me touchent pas et ne m'énerve pas, je vais rester tranquille dans mon coin et c'est tout. C'est comme n'importe quoi. Je me méfie des inconnus, mais bon, on apprend à connaître les gens. Disons que je laisse sa chance au coureur. (+)  Prenez-vous souvent l'apparence de d'autres personnes ? Je le peux en effet. Mon père m'a expliquée quand j'étais plus jeune que c'était une possibilité plutôt rare dans notre espèce. Par contre, cela requiert une énorme quantité d'énergie. Après une transformation du genre, je suis complètement vidée de mon énergie. Je ne peux que me changer en une seule fille que je n'aime pas, alors j'essaie d'éviter le plus possible, sauf en certaines circonstances. Être aussi faible et vulnérable ça ne me plaît pas. (+) Votre apparence du moment provient-elle d'un vivant ou d'un mort ? Elle me vient d'un mort, d'une morte en fait. Elle me fait sentir encore plus coupable de ce que j'ai fait, de son meurtre. Au moins, elle peut peut-être m'aider à reconquérir Aedan. Ça me tue d'utiliser son image comme ça, mais je ferais tout pour pour qu'il revienne vers moi. - crédit avatar: silver lungs. -

☆ Elle adore le chocolat. ☆ Avant de pouvoir prendre l'apparence de cette fille, elle aimait surtout se transformer en renard. ☆ Olivia a été blessé par sa mère qui ne pouvait accepter son état de métamorphe, tout comme son père ☆ Passionnée de psychologie, la jeune femme adore se plonger dans des bouquins sur des théories comportementales, d'évolution des pathologies et des personnalités. ☆ Étudiante modèle, la rouquine prend ses études très au sérieux et est très ambitieuse. Elle rêve d'ouvrir son propre cabinet de consultation en ville et y passer le reste de sa vie.☆ Liv est une passionnée de cuisine, un vrai cordon bleu. Son père n'avait aucun talent culinaire alors quand elle est parti habiter avec lui, elle a pris la cuisine en charge, s'est plongée dans des bouquins de cuisine et s'est mise à adorer les heures de repas. ☆ Elle est rousse naturelle, ce qui en laisse plusieurs perplexes. ☆ La jeune femme aurait cru s'ennuyer de Bâton Rouge, mais elle s'est très vite éprise de la Nouvelle Orléan et ne souhaite plus y retourner. ☆

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   No matter what we breed, we still are made of greed. This is my kingdom come.
   crédit ~ imagine dragons/demons.

   

Souvent, les histoires commencent par il était une fois et se terminent par ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Toutes les petites filles et femme de ce monde rêvent un jour de rencontrer un prince charmant, épée à la hanche sur un cheval blanc venant à leur rescousse. Les princesses n'existent malheureusement pas. La vie n'est faite que de chance et de malchance. Pile tu vis, face tu meurs. C'est la loi de la jungle. Toutes les histoires finissent de la même manière, on finit tous par tomber. Cela peut paraître un brin pessimiste, mais quand on vit ce que j'ai vécu c'est facile de comprendre ma philosophie. Cependant, pour que vous puissiez réellement saisir tout ce dont je vais parler, je vous dois quelques explications relatant mon parcours...c'est la moindre des choses je crois.

Je suis née il y a de ça 24 ans à Bâton Rouge en Louisiane, à une heure et demi de route de la Nouvelle Orléan. J'ai été le seul enfant du couple que formait mon père et ma mère. Ils n'étaient pas comme les parents des copains que j'avais à l'école primaire. Du plus loin que je me souvienne, il semblait toujours y avoir un malaise entre eux, je n'ai compris que très tard quel était le problème. J'ai grandit au sein d'un couple relativement heureux, surtout quand ils étaient loin l'un de l'autre. Ma mère était souvent en déplacement pour le boulot, je n'ai jamais vraiment compris ce qu'elle faisait dans la vie soit dit en passant. Bref tout cela pour dire que je restais la plupart du temps avec mon père. Il était enseignant d'histoire à l'université de la Nouvelle Orléan. Il est un homme passionné qui a lui-même vécu l'histoire. Souvent dans sa bulle, il en perdait souvent la notion du temps. Il n'en était pas un père indigne pour autant. Au contraire je dirais même. Il me racontait souvent des histoires, des légendes ou des contes et prenait le temps de le faire, décrivant mille et un détails qui, malgré tout, ne changeaient rien à l'histoire, mais y donnait un charme et une profondeur que j'adorais.

Bref, alors que je ne voyais que très peu ma mère, je grandissais avec un père qui me transportait dans ses histoires. Nous avions des blagues entre nous, un langage à nous, ce qui mettait ma mère dans tous ses états. Je ne sais pas si c'était de la jalousie ou bien du dédain, mais elle ne semblait pas apprécier notre complicité. Je n'avais pas de réel lien avec elle, alors son avis, surtout en vieillissant, ne me mettait pas dans tous mes états. Je faisais mes petites affaires quand elle était là, sans réellement me soucier de sa présence. J'ai donc passé la plus grande partie de mon enfance avec mon père qui me racontait des histoires et à avoir de bonnes notes en classe.