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mettez ici la citation de votre choix.
crédit/tumblr ~ quote/titre.

- nom : lacourt - prénom : pierre-antoine - âge : vingt-six ans, né un dix-huit décembre - nationalité et origine : américain, mais ces ancêtres sont de tout évidence français - situation amoureuse : célibataire - occupation : psychologue/psychiatre et profiler à ses heures perdues - race : loup-garou - orientation sexuelle : homosexuel jusqu'à preuve du contraire - particularité: je suis peut être pas le plus poilu, mais quand je grogne tu te pisse dessus   - célébrité : Julian Morris

(+) Depuis combien de temps êtes-vous à la Nouvelle-Orléans ? Pourquoi être venu(e) ? J'y suis né, j'y ai grandi et je ne l'ai pas quitté depuis, d'ailleurs, je ne vois pas pourquoi je le ferais, même si un de mes plus grands rêves serait de partir à la recherche de mes ancêtres en France, la Nouvelle-Orléans reste mon foyer, la terre de ma culture et je me vois assez mal la quitter. (+) Essayez-vous de renier votre nature ou l'acceptez-vous ? Il faut savoir que j'ai vu le jour au sein d'une famille peuplé de loups-garous depuis des générations. L'éducation que j'ai reçu est donc bien-évidemment toujours allée dans ce sens d'acceptation de ma nature surnaturelle et c'est principalement pour cette raison que je suis si épanoui en tant que lycanthrope aujourd'hui. (+) Contrôlez-vous vos transformations ? Si oui comment ? Oui, j'ai été conditionné depuis ma plus tendre enfance dans ce seul but, je ne dis pas non plus que cela a été une pure partie de plaisir, mais j'y ai été préparé... Je me souviens que mon père avait pour habitude de me casser un bras, une jambe ou une côte avant de recommencer une fois guéri, ça semble cruel et ça l'est au fond, mais je peux vous assurer que grâce à cela, ma première transformation m'a à peine marqué. Je préfère vous épargner le reste...  (+) Comment avez-vous déclenché la transformation ? On m'a forcé à tuer un type sur le point de mourir, comme si ça pouvait y changer quelque chose. (+)  Quelle est votre opinion sur les vampires ? Sur les sorcières ? Ils s'occupent de leurs vies, je m'occupe de la mienne, tout le monde est content. (+) Êtes-vous le(la) seul(e) de votre famille à vous transformer ?   Je n'ai plus de famille. - crédit avatar: arabella. -

Ses tics ou ses manies, ses défauts, ses passions ou encore ses goûts.  Pas d'erreur possible donc partagez avec nous les informations que vous jugez pertinentes.  ☆  je parle couramment français  ☆  j'aime séduire et j'aime davantage que l'on me séduise  ☆  j'aime dire ce que je pense  ☆  ceux qui ne me connaissent pas me jugent prétentieux  ☆  je souris tout le temps ☆ je ne suis pas très impulsif pour un loup-garou, je réfléchis toujours à toutes les options ☆  en présence d'autres loups-garous j'ai tendance à devenir plus... animal  ☆  je ne peux plus voir ma famille en peinture   ☆  je suis très gourmand  ☆  j'ai ce besoin constant de toucher les gens, d'être en contact avec eux  ☆  je cerne les gens en un regard ☆ je cuisine comme un véritable chef ☆  j'aime particulièrement qu'on me tienne tête, allez savoir pourquoi

« C'est un garçon » déclara t-il, ce vieil homme au regard bienveillant qui ne pouvait s'empêcher de triturer du bout des doigts la touffe difforme qui lui servait de barbe, ni plus ni moins que l'homme en charge des soins de la famille Lacourt depuis des décennies. À l'entente de la nouvelle tant attendue, les deux parents qui lui faisaient face eurent chacun leur propre manière d'exprimer leur contentement: la jeune femme ne chercha en aucun cas à dissimuler sa joie, un enfant, un garçon qui plus est après cette interminable série de fausses-couches, mais, comme toute femme de bonne famille qui se respectait elle su conserver maîtrise d'elle-même et se contenta de serrer discrètement la main de son époux. Cet homme, grand et imposant qui avait le don d'animer dans vos regards une lueur scintillante de respect à son égard rien que part sa présence, cet homme, avait réussi à ne laisser aucune trace de l'extrême fierté qu'il ressentait filtrer à travers l'expression qu'il affichait. « Merci beaucoup. », ils remercièrent l'homme barbu d'un parfait français avant de prendre la direction de la sortie, tous deux savaient déjà comment ils nommeraient leur enfant, ainsi il porterait les prénoms de ses deux grands-père « Pierre-Antoine Lacourt ». Toute personne assez attentive aurait pu faire attention au regard de l'homme, du père, oscillant entre son épouse et son ventre ainsi qu'au maigre sourire qui parvint à se dessiner au coin de ses lèvres, car il savait à présent, qu'il avait un héritier.

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L’innocence a parfois l’apparence du crime.

Vous voulez connaître mon histoire ? Alors ainsi soit-il, mais franchement, vous n'y trouverez rien d'intéressant, vous serez peur-être choqué, oui, vous serez surpris, sans doute, mais pour moi c'est une histoire tout ce qu'il y a de plus banale. Vous le savez j'ai vu le jour à la Nouvelle-Orléans, la famille Lacourt étant une des plus anciennes familles du Vieux Carré, mes origines françaises ne sont plus à prouver. La famille Lacourt est peut-être connu pour certain pour également être une famille de lycanthropes, oui, on peut trouver d'innombrables meutes à travers l'histoire, mais le terme "famille" est rarement associé aux spécificités des loups-garous, vous allez comprendre pourquoi.

Il faut tout d'abord savoir que ma mère, Apolline, n'arrivait pas à avoir d'enfants, années après années elle ne pouvait faire autrement qu'accumuler les fausses couches, mais du jour au lendemain, c'est juste arrivé: je suis arrivé un dix-huit décembre glacial. Ma naissance a été... comment pourrais-je bien le savoir ? D'aussi loin que je m'en souvienne les premières années de ma vie ont été tout ce qu'il y a de plus paisibles, je jouais souvent avec tous mes cousins sur les quelques hectares qui faisaient office de jardin à nôtre immense propriété familiale, mais ça c'était au début, par la suite... je ne sais pas, d'ailleurs qui peut bien savoir mis à part mon père lui-même pourquoi il m'a obligé à faire ça ? Je ne le voulais pas, bien qu'étant jeune je connaissais la différence qu'il y avait entre le bien et le mal, de toute évidence, ce qu'on m'a fait faire était mal. Arrivé à l'adolescence, chaque enfant de la famille ou de la meute, autant appeler un chat un chat, était forcé de... forcé de tuer quelqu'un et ce dans le seul but de pouvoir avoir un total contrôle sur sa première transformation à la prochaine pleine lune. Mon père avait pour habitude de dire qu'il ne s'agissait pas de grosses pertes, les "victimes" étaient pour la plupart déjà mourantes. J'aimerai pouvoir vous dire que pour moi aussi il ne s'agissait pas là une grosse perte, que je n'y ai même rien perdu, mais je vous mentirais car je n'y ai pas seulement perdu mon semblant d'humanité, j'y perdu mon innocence.

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Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent.

Je suis parti, sans me retourner, comment aurais-je pu ? Alors que sous ma forme animale je foulais pour la première fois depuis ma naissance un sol qui n'avait pas été souillé pour les actes de ma familles, des monstruosités qu'ils avaient osé appeler "traditions", ils pouvait bien se les foutres où je pense leurs traditions qui obligent des gamins à tuer pour mieux les contrôler. Alors j'ai couru, comme si ma vie en dépendait, elle en dépendait. Sans même m'en rendre compte que je me suis transformé, oui, cela m'affectait à peine de me transformer, cela ne pouvait plus m'affecter après les terribles semaines qui ont suivi... le crime que j'ai commis. Ni plus ni moins que la méthode Lacourt: mon père me cassait un os différent chaque jour et il me laissait agoniser dans une pièce jusqu'à ce que mes gênes de loups-garous ne fassent leur travail et me guérisse puis il recommençait, bras, jambes, doigts, orteils, côtes, pas un seul de mes membres n'a été épargné. Au début je pleurais, implorant sa pitié ou même l'aide ma mère, mais quand j'ai compris, j'ai simplement arrêté, arrêté de pleurer, arrêté d'espérer, car j'avais compris que les Lacourt étaient des monstres.

Peut-être des monstres, mais non moins rusés, la torture a finalement porté ses fruits car ma transformation m'a à peine fait grimacer, ils étaient fier de moi, je les détestais.

Fin, comme je l'ai dit je me suis enfui, pourquoi ? Vous ne le saurez pas et si je suis si malin que je le pense, vous ne le saurez jamais. Peut-être bien que j'ai oublié au fond, j'ai tellement essayé de le faire que ça ne serait pas impossible, cet élément, cette partie de ma vie n'existe pas, je l'ai décidé. Le fait est que je m'en suis sorti, seul, mais bizarrement plus fort qu'avant. Vous vous demandez surement comment j'ai réussi à prendre le dessus sur la bête pendant ma transformation ? C'est simple, j'ai trouvé un besoin plus fort que celui de massacre, celui fuir.

On dit que les enfants commencent par aimer leurs parents puis qu'une fois devenus grands, ils les jugent et que quelquefois, ils leur pardonnent... mais moi pas.