Anastasia Weaver › MOTS DITS : 46 › banks : 82 › PSEUDO : Hope › AVATAR : Lyndsy Fonseca › CRÉDITS : Hope&Fear, Tumblr › JOUE SUR MIRII : 07/12/2013 ⊹ ÂGE : 25 ans ⊹ STATUT : Celibataire ⊹ POUVOIR : Illusions - USED TO HIDE AWAY -⊹ job: Serveuse au Starbuck Coffee⊹ carnet de contacts: ⊹ disponibilité: On | Sujet: Ciarán/Ana “ i say the hell is empty and all the devils are here ” Ven 13 Déc - 23:13 | |
| « Tu pensais que partir t’aiderai à tout oublier ? Tu m’as tué, Ana. Tu ne l’oublieras jamais. » - Jeremy était mort depuis deux mois et pourtant, je le voyais sans cesse apparaitre autour de moi. Des hallucinations. Je le voyais tout le temps et pas seulement dans mes rêves. Si j’avais laissé mon ancienne vie et ma famille à San Francisco, mes démons eux m’avaient suivi jusqu’à la Nouvelle-Orléans. J’avais le sentiment que cette souffrance ne me quitterait jamais. Comment le pourrait-elle ? J’avais ôté la vie de mon meilleur ami lors d’une de mes hallucinations. Cela ne serait jamais arrivé si j’avais écouté mon entourage. On ne peut pas user de la magie comme bon nous semble sans en subir les conséquences. Maudite sorcellerie. Ce que j’avais longtemps vu comme une bénédiction me semblait être une malédiction désormais. J’avais joué avec le feu et je m’y étais brulé. Le fait que mon pouvoir se retourne contre moi n’était pas le plus gros problème. Non, le problème c’est que c’était Jer qui en avait payé le prix. La vie est injuste. Pourquoi lui ? Il n’avait rien demandé. Il ne cherchait qu'à m’aider.
Je soupirais. Cette soirée allait être longue, comme à chaque fois que je me trouvais seule. C’était mon soir de repos et j’aurais préféré aller travailler. J’avais trouvé un job de serveuse peu de temps après mon arrivée en ville. Ce n’était pas le travail le plus passionnant, mais cela me permettait d’avoir un salaire et l’esprit occupé. Je préférais cela à la solitude. Elle était terrible, surtout depuis la mort de Jeremy.
Il était environ dix-huit heures lorsque je quittais mon appartement pour aller sonner à la porte d’un de mes voisins : Ciarán. Je l’avais rencontré le jour de mon emménagement. Il y avait une bonne entente entre nous. L’homme était sans doute ce qui se rapprochait le plus d’un ami pour moi, ici. Bizarrement et bien que nous connaissions peu, sa présence à quelque chose d’apaisant pour moi. C’est pour ça que, ce soir-là, je décidais d’aller frapper à sa porte. J’avais pris avec moi un paquet de gâteau apéritifs, à défaut d’avoir une bouteille. Je débarquais à l’improviste et j’espérais ne pas le déranger et surtout, j’espérais qu’il soit là. |
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