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 (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space

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Aedan Sorensen

Aedan Sorensen
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› MOTS DITS : 520 › banks : 934
› PSEUDO : purple thunder
› AVATAR : aaron johnson
› CRÉDITS : @glass skin. (avatar/bazzart)
› MULTINICK : lola bass-hughes.
› JOUE SUR MIRII : 24/11/2013
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⊹ ÂGE : vingt-cinq ans, même si parfois il fait moins.
⊹ STATUT : célibataire volage mais pourtant toujours tourmenté par une certaine rouquine.
⊹ POUVOIR : il n'en a aucun, si ce n'est celui d'être doté d'une infinie patience.

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MessageSujet: (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space   (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space EmptyDim 1 Déc - 22:31


the desert is calling the emptiness of space


the hunger of a lion is written on your face
Les quelques lumières de la douce nuit s'engouffraient dans la chambre de Sorensen, éternels phares qui sous le règne de la lune éclairaient les rues de la Nouvelle-Orléans inlassablement. Immobile dans sa chambre, marijuana au bec, assis dans le noir, Aedan contemplait ses propres pensées comme il avait l'habitude de le faire. Il les étalait à même le sol, sur une toile, sur la toile de la raison. Comme l'aurait fait un peintre avec ses couleurs. Les mélanger pour mieux en faire ressortir la couleur désirée. Les mélanger pour que cela soit beau, que cela soit brut, que ça veuille dire quelque chose. Ici cela ne signifiait rien. Puisque quelque part il y avait cette crinière de feu qui n'avait de cesse à revenir à son esprit dans un sadisme malin, éternelle, comme marquée au fer rouge sur sa peau et son cœur, puisque ailleurs se promenaient d'épais cheveux bruns. Tous deux voilés d'une brume que Clay mettait sur le compte de la drogue. Il mettait toujours tout sur le compte de la drogue. De ces incertitudes les plus folles à ses certitudes l'étant peut-être plus encore. Il ne pensait pas souvent. Il n'en avait pas le temps, certainement pas l'envie. Il était des insouciants, des rêveurs, il était de ceux qui jamais ne disent demain et ne profanent aucune âme, aussi sombre soit-elle. Il était lui. Qu'une anarchie complète dans la sérénité éternelle et le calme complet. Le silence le plus doux. Le plus pur. Le plus brut.
Il n'avait pas hésité un seul instant en recevant le message d'Armani. Il ne le faisait jamais vraiment, en réalité. Ainsi lui avait-il répondu de venir passer une soirée chez lui, comme ils avaient l'habitude de le faire entre rêves des effluves d'alcool et réalité des cause de telles entrevues. Lancinante la douleur était, doux étaient leurs leurres. Il désirait être cela pour son ami. Qu'un baume apaisant ses peines et cicatrisant ses plaies, ces blessures béantes qu'il laissait à la vue de Sorensen en attendant quelque chose de lui quand bien même cela soit tellement plus que ça. Hückel était pour Aedan celui qui se rapprochait le plus de la réelle personne qu'il était. Ils avaient tout partager. Tout. Puisque lorsque le brun offrait ses voyages, ils s'abandonnaient lui-même aux bras de la personne recevant ses présents. Il s'était abandonné à son ami. Il n'y avait ni jeu ni mensonges, aucun faux-semblant. Et, malgré le fait que Clay demeure un ramassis de songes insondables, il pensait que, quelque part, Armani le connaissait, puisqu'il lui donnait tout. Son implication reflétait qui il était. Tout du moins, qui il voulait être.
Une fois qu'il eut achevé son joint, Sorensen l'écrasa dans le cendrier, se redressa et éclaira enfin la pièce en allumant la lumière. Il ne savait pas vraiment qui était au loft, s'en fichait plutôt. Il ne comptait pas poser aucun problème, ils se feraient tous deux silencieux – ils n'avaient pas l'alcool mauvais. Rangeant quelque peu sa chambre et attrapant quelques bouteilles de sous la table-basse, il les posa sur cette dernière, attendant patiemment son ami, désordonnant plus encore ses boucles brunes déjà emmêlées. Il ne fallut que quelques minutes pour que finalement il pointe le bout de son nez, sonnant à la porte de la collocation. Sortant soudainement de ses pensées, Aedan esquissa un léger sourire infime, se dirigea vers la porte d'entrée et ouvrit à son ami, finalement tout sourire. « Salut, tu vas bien ? » Il serra la main de son ami, l'invita à entrer, ferma la porte derrière lui et se dirigea vers sa chambre. « Je sais pas qui est à la colloc ce soir, mais on devrait pas être dérangés. » Ainsi finalement il s'assit sur un fauteuil près de la table basse, invita Armani à faire de même et l'observa de longues secondes, le cœur battant, toujours ravi.
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Armani Hückel

Armani Hückel
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⊹ ÂGE : vingt-sept ans.
⊹ STATUT : seul.
⊹ POUVOIR : réagir à la pleine lune, c'est un pouvoir ? j'appellerai plutôt ça une malédiction.

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MessageSujet: Re: (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space   (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space EmptyLun 2 Déc - 10:52

AEDAN ≠ ARMANI
☆ ☆ ☆

a maniac's new love song, destruction is his game
i need a new direction, cause i have lost my way.
Ça me prend, comme ça. Au début, ça nait comme une simple idée. Un subterfuge. Un vaccin. Je m'injecte moi-même dans les veines mon poison. Une simple idée. Celui d'être un monstre, quelque chose d'erroné. Et puis ça enfle. L'infection devient épidémie. La gangrène devient tumeur. Et ça se répand, comme un tsunami, quelque chose qu'aucune barrière ne peut arrêter. La pleine lune sera là la semaine prochaine. Et déjà mes nerfs s'agitent, me picotent, me dévorent lentement. À petit feu, sur le brasier de Satan, me rapprochant toujours plus de la porte des Enfers. Parce que c'est là que je vais. Les créatures comme moi ne risquent pas d'aller au paradis. Alors, quand je prends mon téléphone pour écrire un message, je sais quel numéro composé. Souvent le même. Quelques-uns savent l'obsession délirante que j'ai envers ma propre nature. Lui, il ignore tout ça. Parfois, j'envie son innocence. Pas celle d'un enfant, juste celle d'un être humain. Alors, ça me console plus encore qu'avec les autres, d'aller le voir lui. Sans jamais lui avoir parlé de tout ça, j'ai l'impression qu'il sait que je suis rongé. Qu'un chien ténébreux grignote mes os petit à petit, pour ne laisser qu'une carcasse d'incertitudes, de démence, d'obsession malsaine. Mes poignets marqués témoignent de ces nuits où l'ivresse de la douleur est plus forte que mon instinct de survie. Chez moi, c'est un constant combat entre les deux. Je ne sais même pas lequel triomphera en premier. En fait, je ne suis qu'un simple spectateur de ma propre destruction.

J'arrive chez lui en début de soirée. Pas besoin de cérémonies avec Aedan. Le frisé m'accepte toujours. N'importe quelle heure, n'importe quel jour, n'importe quel lieu. Je ne lui ai jamais dit, mais je lui en suis infiniment reconnaissant, pour tout ça. Au passage, j'achète deux bouteilles, histoire d'avoir de quoi alimenter notre soirée. J'aime refaire le monde avec lui, j'aime qu'il me donne son avis décalé sur tout et n'importe quoi. J'aime me retrouver en lui, avoir l'impression qu'il est là pour moi quand bien même est-il plus jeune. Je sonne à son loft, et il vient rapidement m'ouvrir. « Salut, tu vas bien ? » Je lui sers la main en retour. « Très bien, et toi ? » Réponse à la limite de l'indécence. Non, je ne vais pas bien, sinon je ne l'aurai pas contacté ainsi. Il le sait, moi aussi, il me semble donc inutile de le préciser. Le sourire me vient presque instantanément. Réaction habituelle en sa présence. « Je sais pas qui est à la colloc ce soir, mais on devrait pas être dérangés. » Je hoche la tête doucement et m'installe dans un fauteuil en face du sien, retirant ma veste pour être plus à l'aise. Je dépose mon sachet sur la table basse, tournant vers lui un regard à la fois poli et malicieux. « Parfait. J'ai amené de quoi passer une bonne soirée, je ne savais pas si tu avais ce qu'il falait. » fais-je en mimant l'innocence. C'est surtout par politesse. Oui je suis une bête, mais j'ai tout de même mes manières. Je retrousse mon nez doucement. Deux amis normaux échangeraient sûrement des banalités. La météo, les prévisions de la semaine, le résultat du dernier match de hockey. C'est peut-être ce qui me fait penser que lui et moi, nous sommes plus que ça. « Merci d'avoir accepté. » murmuré-je alors sincèrement, plantant mon regard sombre et troublé dans le sien. Ses yeux semblent si clairs, confrontés à l'obscurité des miens. Deux gouffres interminables. Pas même une chandelle pour les éclairer. Deux gouttes d'encre posées soigneusement sur un visage d'ocre. Je passe une main dans mes cheveux, les ébouriffant. « Alors, quoi de prévu pour passer le temps ce soir ? » demandé-je, inquisiteur de voir par quels moyens est-ce que j'allais pouvoir me changer les idées et lui changer les siennes. Par quel moyen est-ce que j'allais pouvoir me faire perdre les pédales, avec une certaine confiance puisque nous sommes deux, et qu'un des deux retiendra toujours l'autre. Nous n'avons de toute façon ni l'alcool mauvais ni l'alcool triste. Ou peut-être que ce soir, la grande calamité sera justement d'être ensemble pour faire disjoncter nos liaisons neuronales.
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Aedan Sorensen

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MessageSujet: Re: (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space   (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space EmptyLun 2 Déc - 17:16


the desert is calling the emptiness of space


the hunger of a lion is written on your face
Il gisait encore à même le sol, ses pensées s'éparpillant dans la petite pièce aux lumières tamisées, tapissant les murs obscurs de leurs tortueux cheminements. Il n'avait pas de secret pour Armani, ne trouvait jamais la nécessité d'en avoir pour qui que ce soit. Qu'un livre ouvert autant pour ses opinions et ses principales motivations et idées. Qu'un livre ouvert que tous pensaient analyser à la perfection sans jamais pourtant en déceler le réel sens. Aedan allait toujours bien. Il n'était jamais amoureux. Il mentait toujours. Aux autres, à lui-même, à tout le monde. Mais il s'en fichait. Il possédait de ces blessures qui pour lui n'étaient pas si graves, pas si profondes. Il dédramatisait. Il avait tort.
Ainsi lorsque son ami lui répondit qu'il allait bien, Sorensen revêtit une expression légèrement plus sérieuse, fronçant les sourcils de manière infime, conservant pourtant toujours ce sourire enjôleur légendaire. Ils n'avaient que cela pour se comprendre. Quelques expressions à peine perceptibles qu'ils connaissaient pourtant tous deux aussi bien l'un que l'autre. « Ca va, comme d'habitude, j'ai passé toute la journée à bosser en fumant des joints dans la chambre, donc on peut dire que ça n'aurait pas pu être plus parfait. » Un léger rire mesquin s'échappa d'entre ses lèvres. Il se savait satisfait de peu, en riait parfois tant les caprices des gens qui l'entouraient pouvait de temps à autres lui paraître ridicules. Il savait qu'Armani n'était pas de ceux-là. Il savait que quelque chose d'autre se tapissait dans l'ombre parfaite de sa silhouette, le rongeait de toutes parts. Mais il patientait. Comme il avait l'habitude de le faire, comme on le lui demandait d'agir. Le sourire aux lèvres bâillonnées, les poings liées par l'amitié. Il ne ferait rien. Attendait juste que Hückel détache ces liens qu'il conservait. Qu'il lui tende une perche pour assouvir sa curiosité.
Un nouveau sourire, plus franc s'installa sur le visage lorsqu'il vit son ami sortir des bouteilles - il faut dire qu'Aedan avait un amour sûrement trop prononcé pour la boisson - et qu'il les posa aux côtés des autres sur la table basse. Les reflets ambrés du whisky s'étouffaient les uns et les autres entre les deux bouteilles collées, demeurant pourtant terriblement séduisants et alléchants. Ainsi, il s'humecta les lèvres légèrement, son visage toujours empli d'une malice semblable à celle d'un enfant devant ses jouets, avant de sortir son tabac de sa poche et de commencer à se rouler une cigarette. Armani le remercia. Il ne répondit rien. Ce n'était pas cela, eux. C'était plus naturel, plus brut, comme ces cailloux qu'on ne nommait pierres précieuses qu'une fois qu'elle étaient modelées selon le bon vouloir de l'acquéreur. Ils n'étaient que cela. Pas encore taillés pour rentrer dans les normes. Jamais taillés pour cela. Ils n'en avaient pas besoin lorsqu'ils étaient ensemble. Ainsi le brun savait que même s'il ne lui répondait pas, son ami n'en serait pas offensé. Il se contenta d'esquisser un sourire, léger, comme il le faisait toujours, avant de reprendre la parole. « T'en veux une ? » demanda-t-il, redressant ses douces prunelles claires vers son ami, observant quelques instants les traits de son visage avec un intérêt nouveau. Les lampes d'appoint orangés n'éclairaient qu'une parti de son visage, laissant la liberté à ses ombres tant craintes d'assaillir sa mâchoire et l'arrête de son nez. Aedan esquissa un léger sourire, sans vraiment savoir pourquoi, ni comment, acheva de ses doigts habiles et habitués son entreprise et glissa la cigarette entre ses lèvres. Une fois allumée, les voluptueuses courbes enchanteresses de la fumée se dissipèrent dans la nuit, dansant autour de ses souffles qu'il glissait entre elles à plusieurs reprises. Quelques instants de silence. De nouveau son regard vint se figer sur le visage d'Hückel, parcourant son visage plusieurs instants, avant que finalement il ne reprenne la parole. « Tu as fait quoi de ta journée, toi ? » Ce n'était pas une banalité entre ses lèvres. Ce n'était pas que quelques mots jetés dans la conversation pour la meubler, ils n'étaient pas friands d'artifices. Aedan s'intéressait réellement à son ami. Ainsi, se redressant quelque peu pour venir chercher deux verres sous la table basse, les posa sur cette dernière avant de reprendre. « Tu veux quoi ? » Il entreprit d'ouvrir les bouteilles, redressa de nouveau le regard lorsqu'Armani l'interpella, se perdit de nouveau dans ses prunelles à lui, trop sombres, trop profondes, séduisantes au possible - quand bien même pour le moment cela ne représentait rien de cela. Une idée lui traversa l'esprit, un léger rire s'échappa alors de ses lèvres, tandis qu'il glissait ses doigts puissants sur son menton avant de finalement poser son regard dans le vide, sur les murs habillés des nuances crépusculaires données par les douces lumières. « T'as ramené ton violon ? Sinon, on boit. Ou tu me parles. Comme tu veux. » De nouveau il vint rattraper ses prunelles des siennes, toujours souriant, toujours offrant. Il avait entendu son ami jouer un jour, le savait extrêmement doué et se languissait à l'idée de l'écouter de nouveau. Pourtant il savait qu'il n'avait rien apporté. Ils se contenteraient de refaire le Monde. Refaire leur Monde. Celui qui bien des fois semblait être si cruel envers les moins scrupuleux. Les moins coupables. Les âmes perdues errant dans la nuit telles quelques loups solitaires hurlant au clair de lune. Sorensen possédait une idée très précise de leurs cris perdus. De leur cris oubliés sous les cieux étoilés.


Dernière édition par Aedan Sorensen le Jeu 5 Déc - 21:34, édité 3 fois
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Armani Hückel

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MessageSujet: Re: (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space   (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space EmptyMer 4 Déc - 11:06

C'est comme si tout ce qui est imperceptible pour les autres ne l'est pas pour nous. Comme si nous remarquions chez l'autre l'irremarquable. Et c'est ça qui me plait. Me dire que ce que je cache, au fond, quelqu'un le voit quand même. Et ce quelqu'un, ça me va s'il s'agit d'Aedan. Je hoche doucement la tête à sa réponse. Je sais bien que sa journée n'a pas été aussi parfaite qu'il le dit. Mais je ne vais pas creuser. On creuse déjà assez ensemble rien qu'à se voir. À sa proposition, je tends simplement la main pour m'emparer de la cigarette qu'il me propose. Je ne fume pas beaucoup. Occasionnellement, pour dire vrai. Je l'allume à mon tour et en inspire une première bouffée, avant de cracher au plafond des volutes de fumée grisâtre. Je pose mes yeux ténébreux sur lui. « J'avais deux cours à donner, et après ça, j'ai laissé flâner mon esprit. » Une erreur, puisque cela m'avait poussé tout droit à me jeter dans la gueule du loup – quel jeu de mot, bravo Armani. Penser. Sûrement ma plus grande faiblesse. Celle qui me rappelle que je suis faible. Que je suis un monstre, en somme. Le genre de pensées qui m'a poussé à prendre mon téléphone pour lancer un appel au secours. Aedan réagit toujours à ma détresse, mais avec un tact que j'apprécie énormément. Quand je me rends chez lui, je n'ai pas l'impression qu'il me lance une bouée. J'passe pas pour le gosse ou la victime. Juste pour un ami. « Mh.. un whisky, ça ira, merci. » lui demandé-je alors en observant, entre mes doigts, la clope qui se consume lentement, dévorée elle aussi par un feu intérieur. Un feu qu'on ne voit pas, sauf lorsqu'il s'alimente du souffle de plus fort qu'elle. Je l'observe comme si c'était ma jumelle, comme si on était de la même famille. P't'être qu'elle me comprend. Je souris imperceptiblement. Voilà que de nouveau, mon cerveau déraille. Je lâche un léger rire, presque inaudible, en revenant à la réalité, secouant mon cerveau détraqué. Il sait bien que je n'ai pas amené mon instrument. Il sait bien que je n'aime pas parler. Des fois, je crève d'envie de lui dire. Mais comment réagirait n'importe quel homme en apprenant que son ami n'est qu'une bête impitoyable, hein ? « On boit. » déclaré-je d'un ton assuré, en m'emparant de mon verre, le remerciant d'un clin d'oeil. Je me penche lentement en avant, observant mon hôte droit dans les yeux. « J'espère au moins que tu peux m'héberger cette nuit, parce que je ne compte pas m'arrêter avant de voir le sol tourner. » Je me rassois dans mon siège en arrière avec un sourire satisfait. Ah, l'alcool. Le phare de nos nuits sans lendemains. L'essence même qui fait brûler nos mémoires et nos délires acides. Je ne suis pas un grand fan de tout ça. Mais je dois avouer que c'est un moyen efficace pour s'anesthésier la gélatine coincée sous la boîte crânienne.
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Aedan Sorensen

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MessageSujet: Re: (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space   (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space EmptyJeu 5 Déc - 21:27


the desert is calling the emptiness of space


the hunger of a lion is written on your face
C'était ce qu'ils abandonnaient au détour du silence sans même imaginer que partout leurs peurs se mouvaient avec eux. Quelques ombres profilées sous la chaleur écrasante des étés, quelques ombres allongées au devant du crépuscule, quelques ombres noyées en elles-même lorsque la nuit les enserrait. Peut-être résidait ici le but de telles entrevues, qui, en dépit de leurs intentions louables, ne les aidaient en rien. Il s'agissait ici d'oublier. Clore les paupières, un peu, juste un peu, entre quelques plaisirs éphémères qui à la lumière du jour s'évaporeraient. Comme tout le reste. Disparus dans un souffle tels poussières. Aedan le savait, Armani le soupçonnait. Il ne faisait que retarder l'échéance de ce glas doucereux qui les achèverait bien trop tôt. Comme une peur perpétuelle et glaçante qu'ils possédaient tous deux d'affronter le dehors, l'ailleurs, l'autrement, en hurlant au Monde entier pourtant le contraire. Ils étaient fiers. Ils étaient forts. Maintenant suffisamment blessés pour le prétendre sans jamais l'être réellement. Ils traînaient la patte silencieusement, sans jamais appartenir à personne, sans jamais accepter quiconque si ce n'était l'un et l'autre pénétrer dans une sphère si fragile et vulnérable. Tout de verre vêtus, brisés, rayés. Sorensen le comprenait. Lui avait réussi à surmonter, pardonner aux autres, mais à lui-même aussi. Il le comprenait, même dans la nuit, le voyait. À la lueur de son propre regard, empreint d'un espoir qu'il tentait de lui transmettre, et qu'il espérait partager. Comme toujours. Tout donner, tout lui donner, absolument tout jusqu'à ce que plus rien de lui ne reste. Qu'il vive à travers ce qu'il offrait, encore, toujours. Tel ces légendes que l'on contait au travers de toute la nouvelle-orléans. Immortel.
Les oriflammes dorés couraient sur son visage chaque fois qu'il se mouvait dans la nuit. Aedan n'avait de cesse de les observer, encore et toujours, comme fasciné par les dessins qu'ils formaient sur ses traits forts, glissant inlassablement de l'arrête de sa mâchoire jusqu'à celle de son nez, enflammant ses prunelles charbonneuses, se perdant dans ses cheveux bruns. Ainsi, le regard perdu sur le visage de son ami, il ne prêta que brève  attention aux prochains mots de son ami, se contenta d'un simple acquiescement en hochant la tête de haut en bas, aspirant machinalement la nicotine entre ses lèvres sèches. Bientôt un nuage de fumée toxique envahirait la pièce, embaumerait leurs esprits, quelques instants. Quelques heures passées minutes, quelques minutes secondes. Et trop tôt sûrement le soleil se lèverait, comme toujours. Retour à la réalité.
De manière robotique il servit un verre de whisky à son ami, en remplit un peu lui, glissa sa main gauche autour de ce dernier et fit tournoyer le liquide ambré dans le verre en observant ses teintes se changer dans le manège incessant. Finalement lorsqu'Armani reprit la parole, un sourire naquit sur son visage, encore, et levant son verre en plantant son regard dans celui de son ami, il reprit enfin. « Ca me paraît être une bonne solution. » Portant le liquide à ses lèvres, il en avala quelques gorgées avant de le reposer sur l'accoudoir du fauteuil, considérant de nouveau de longs instants Hückel, reprenant en ayant perdu déjà une quelconque réflexion. Spontané. « Ca me rappelle le Mexique parfois tout ça. Tu t'en souviens ? » Un sourire, toujours, bien qu'ému cette fois-ci se glissa sur son visage tandis qu'il baissait le regard, se remémorant quelques moments passés avec une nostalgie non dissimulée. Quelques rythmes endiablés qui durant plusieurs mois les avaient tous deux habités, quelques endroits qu'ils avaient sacrés, quelques nuits que jamais ils n'oubliaient. Aux oriflammes dorés. Alors de nouveau quand il reconnut la voix de son ami, un rire s'échappa d'entre ses lèvres tandis que dans la nuit ses mots s'échouèrent. « Si le sol te dérange pas, ouais... Non. Bien sûr que c'est bon. » Encore un regard. Toujours un sourire. Jamais un doute.
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Armani Hückel

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MessageSujet: Re: (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space   (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space EmptyVen 6 Déc - 17:19

Je le remercie d'un mouvement de tête pour le verre. Après-tout, ni lui ni moi n'avons besoin de plus. C'est un peu comme si on était reliés par un lien invisible. Un fil tissé de soie. Un fil très fin, et pourtant incassable, où l'on marcherait dessus tels deux funambules. Mes doigts s'enroulent autour du verre, comme une arapède autour de sa proie. Entre nous flottent quelques volutes de fumées. Eparses. Intruses, et pourtant à leur place. Il semble se perdre dans la contemplation de mon visage, et sans vraiment m'en rendre compte, je fais de même. J'observe chacun de ses traits, que mes prunelles s'amusent à coutourer. Les lueurs de son verre forment des ombres ambrées sur sa peau claire. Il me semble presque mystique, là, au milieu des serpentins de fumée qui vacillent à la lumière du plafond. Ses paroles m'arrachent à ma stupide contemplation, et je secoue doucement la tête avec un sourire amusé. Oh, oui, que je m'en souviens, du Mexique. Il me semble que c'est il y a si loin. Que j'étais si jeune. Si libre, encore. « Comment ne pas m'en souvenir ? C'était le bon vieux temps. » murmuré-je doucement avant de boire une gorgée du liquide aux reflets roux, qui me brûle doucement la gorge, dans une étreinte capricieuse. Je tire l'instant d'après sur la cigarette qui se consume entre mes doigts. Comme nos rêves, comme nos lois. Quand on est ensemble, nous n'avons pas besoin de limites, pas besoin de barrières; aucune frontière à notre liberté d'esprit. Ses paroles font naître un sourire discret sur mes lèvres. Mais joueur, espiègle. « Bon ça va, alors. Tu te rattrapes bien. Je sais que tu ne me laisserai pas par terre comme un chien abandonné. » S'il savait comme la métaphore est vraie. Au fond, je n'ai rien d'un loup. Plutôt d'un chien errant. Rien d'une créature mystique. Plutôt d'un monstre. Celui qui hante nos cauchemars quand on est gosse. J'ai l'impression de ne pas avoir grandi. D'avoir raté le coche. Soudain alors, j'attrape mon verre et me lève. Je me dirige d'un pas détendu vers lui, et m'assoie alors sur le dossier de son siège, qui vient s'imprimer entre mes jambes légèrement écartées, pour mieux l'épouser. Je porte mon verre à mes lèvres, tout en chuchotant : « On cherchait même des formes dans les nuages de fumée de nos clopes, tu t'en souviens ? » Bien sûr qu'il s'en souvient. Enfin, je crois. Je finis mon verre, avant de me rabattre sur ma cigarette, qui a un léger goût cendré après le whisky. Je pose mon verre vide sur la table basse, devant nous. Et, silencieux, je revient m'appuyer contre le bout du dossier que j'ai dérobé à sa tranquillité, et pose des yeux doux et rêveurs sur Aedan, observant ses boucles brunes. Boucles que mes doigts auraient soudainement envie de démêler, de tirer légèrement, de toucher, simplement. Mais, loin de me rendre compte dans cette ambiance particulière, que mes pensées ne suivent peut-être plus le fil imposé, je me laisse complètement aller. Rêvassant d'un ailleurs qu'il ne m'a jamais été donné d'effleurer.
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Aedan Sorensen

Aedan Sorensen
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✰ SPELLS
› MOTS DITS : 520 › banks : 934
› PSEUDO : purple thunder
› AVATAR : aaron johnson
› CRÉDITS : @glass skin. (avatar/bazzart)
› MULTINICK : lola bass-hughes.
› JOUE SUR MIRII : 24/11/2013
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⊹ ÂGE : vingt-cinq ans, même si parfois il fait moins.
⊹ STATUT : célibataire volage mais pourtant toujours tourmenté par une certaine rouquine.
⊹ POUVOIR : il n'en a aucun, si ce n'est celui d'être doté d'une infinie patience.

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MessageSujet: Re: (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space   (armani/#584) the desert is calling the emptiness of space EmptyDim 8 Déc - 16:18


the desert is calling the emptiness of space


the hunger of a lion is written on your face
Plus aucune lumière si ce n'était celle de sa chambre ne semblaient pouvoir les enluminer à présent. Plus rien que ce qu'ils produisaient eux-même. Plus d'acteurs extérieurs, rien que ces feux follets qui tels quelques entités s'enflammaient dans leurs regards. Ils ne possédaient plus que cela, que ces compassions réciproques et ce lien si fort qu'ils partageaient silencieusement, renforcés par les doutes et les peurs. Parfois, ils parvenaient à les animer, à surmonter le reste, ensemble. Toujours. Comme une solution perpétuelle qu'ils pouvaient représenter l'un pour l'autre sans jamais le formuler. Ils n'en avaient pas besoin. Aedan parvenait à lire dans les mots et les gestes de son ami qu'il lui était reconnaissant, ne lui en aurait même pas voulu dans le cas contraire. Il ne demandait rien si ce n'était le voir heureux, un peu, grâce à sa simple présence. Il ne demandait jamais rien.
Encore la fumée formait entre leurs deux visages éloignés quelques volutes transformant leurs expressions en quelques monstres de douleur. Achevant sa cigarette bien rapidement, Sorensen écrasa son mégot sur le cendrier de la table basse. Déjà ce sourire enfantin et irrépressible se glissait sur son visage tandis que son ami répondait à sa question. Ils avaient partagés d'autres choses encore. La plus belle partie de sa vie. Et tandis que de nouveau Aedan se perdait dans la contemplation du visage d'Armani, il pouvait y deviner entre quelques sourires reliques d'autrefois, les paysages qu'ensemble ils avaient découverts et les soirées qu'ils avaient passées. Ancrées dans le temps et marqués dans leurs chairs, comme éternelles et indélébiles. Jamais ils ne les oublieraient. Jamais il ne l'oublierait. Il ne le pouvait pas, c'était plus fort que lui. Intense et doux. Comme ces souvenirs qui en quelques verres lui redonnaient cette fièvre envoûtante d'un autre temps. Séduisante. Comme ces personnes que là bas il avait aimé. Comme toutes ces choses doucereuses qu'ils avaient fini par abandonner, pour se trouver un point d'ancrage, un but. Sans réellement savoir pourquoi. « Ouais. C'était. Je me demande parfois pourquoi nous en sommes partis. » Ils se rappelaient ces étendues désertes, sans rien pour les arrêter, jamais. Sans rien si ce n'était la liberté.
Une nouvelle fois Aedan porta le verre à ses lèvres, laissa le liquide irradier sa gorge et le reposa, ne quittant du regard Hückel, jamais. Il se perdait sur ses traits, encore, toujours, lui rappelant ces contrées vallonnées et ces paysages abandonnés. Un nouveau sourire naquit sur son visage, accentuant plus encore le précédent. « J'te laisserais nul part par terre, et sûrement pas en chien errant. » Il l'observa, son coeur se serra. Des années durant ils s'étaient perdus de vue. Il n'en avait jamais réellement souffert, l'avait accepté, comme tout le reste. Pourtant parfois il ne pouvait s'empêcher de penser à ce temps qu'ils pouvaient avoir perdu avec un tel éloignement. Armani avait continué son voyage, sa quête. Peut-être avait-il fini par se trouver. Aedan en doutait. Il le connaissait assez pour connaître ses doutes. Pour les soupçonner, tout du moins. Il y avait ces fantômes et ces ombres qui toujours derrière eux se mouvaient sans un bruit. Pourtant réels. Simplement invisibles pour quiconque ne les chercherait pas. Peut-être ne désiraient-ils tout simplement pas ressasser ces vieilles peines oubliées. Pour mieux avancer, sûrement. Pour mieux s'effacer.
Un frisson parcourut les avant-bras nus de Sorensen lorsqu'Armani vint s'asseoir sur le dossier de son siège, tandis que, le suivant du regard il redressa le visage pour ne jamais le quitter. Comme une certitude marquée au fer rouge dans son être, sur sa peau. Un coeur qui bat. Encore ses mots le rappellent à ce qu'il avait aimé autrefois et il se surprend à désirer quelques instants le prendre dans ses bras et ne plus jamais le lâcher. Humer l'odeur de sa peau aux parfums de liberté. Rêves d'antan qu'ils ne semblent prêts à oublier. Ainsi, rattrapant son tabac sur la table basse Aedan roula une nouvelle cigarette rapidement, l'alluma, laissa de nouveau cette dernière se consumer, produisant quelques volutes supplémentaires. Et de nouveau il l'observa, se redressa un peu, sûrement pour se rapprocher inconsciemment d'Hückel tandis que sa poitrine, perceptiblement se soulevait de manière régulière. Comme un souffle déraisonnablement court déjà qu'il parvenait à maîtriser pour le moment. Alors il abandonna. Comme à son habitude, il s'abandonna à ce qu'il désirait, attrapa la main d'Armani entre ses doigts puissants mais pourtant d'un geste tendre et doux, et la dirigea vers la fumée qui dans la lumière tamisée se mouvait. Il les observa danser, dans des mouvements endiablés et libres, esquissant un nouveau sourire tandis qu'il resserrait légèrement l'étreinte de ses doigts autour de ceux de son ami. « La plupart me faisaient penser aux femmes que j'avais aimées de manière éphémère. Comme tout le reste. » Il se tut, aspira une bouffée de nicotine, reposa de nouveau son regard sur le brun. Et le dévora de ses prunelles claires dans un silence qui ne le déstabilisait en rien. Imperturbable.
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