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So wake me up when it's all over
crédit/tumblr ~ quote/wake me up.

- nom : Fawkes, tout simple et passe-partout. Aucune originalité à m'envier. - prénom : Même si je ne l'utilise que très rarement, j'aime particulièrement mon second prénom, Kenna. D'ailleurs, peu de personnes le connaissent. Pour tout le monde, je ne suis que Chloé. - âge : 17 ans, toujours pas majeure. - nationalité et origine : Aux dernières nouvelles, je suis américaine. - situation amoureuse : Libre comme l'air ! - occupation : Lycéenne à temps plein, ma vie est déjà assez éprouvante pour que je rajoute en plus un job à côté. - race : Il parait que je suis une sorcière... - orientation sexuelle : Hétérosexuelle. - particularité: J'ai découvert depuis peu mon statut de sorcière et j'ai encore du mal à gérer tout ça. J'ai le don de pyrokinésie, qui m'a valu quelques problèmes non désirés. S'il y a un incendie inexplicable quelque part dans la ville, ne cherchez pas : c'est moi. Mais l'avantage c'est qu'en dehors de provoquer des incendies, je suis insensible au feu. Rester des heures la main sur une bougie allumée ne me fera même pas une chatouille.- célébrité : Zoey cute Deutch.

(+) Depuis combien de temps êtes-vous à la Nouvelle-Orléans ? Pourquoi être venue ? Je suis arrivée à la Nouvelle-Orléans il y a seulement quatre mois mais j'y suis née, il y a de ça 17 ans. Ce n'est pas une histoire joyeuse qui m'a fait revenir dans ma ville d'origine : mes parents sont morts et ma sœur et moi avons été placées dans une famille d'accueil jusqu'à ce qu'une tante vivant en Nouvelle-Orléans, dont nous ne connaissions pas l'existence, devienne notre tutrice légale. (+) Essayez-vous de renier votre nature ou l'acceptez-vous ? J'aurais préféré être juste... normale. C'est déjà suffisamment difficile d'avoir perdu ses parents, de se balader de foyer ou foyer ou tout simplement de devoir aller au lycée tous les jours alors en plus, être une sorcière ! J'ai l'impression que le destin s'acharne sur moi. (+) Quel est votre don ? Mon don est la pyrokinésie. Je l'ai découvert par hasard et disons que j'ai vite provoqué des dégâts... (+) Avez-vous déjà utilisé la magie noire ? J'évite d'utiliser la magie tout court, pour le moment. J'ai toujours été du genre maladroite alors que pour manier un sort, il faut de la précision, de la droiture et de la délicatesse. Et non, jamais de magie noire. A vrai dire, je ne connais pas vraiment de sorts étant donné que je suis la seule de mon entourage à avoir ces... facultés. La seule à être une sorcière. (+) Quelle est votre relation avec les vampires ? Avec les loups-garous ? Je n'en ai encore jamais vu, ou alors je ne le sais pas. Pour l'instant, je n'en pense rien. Du moment qu'ils me laissent tranquille et qu'ils ne font de mal à aucun de mes proches, c'est cool. On peut être potes. (+) Que pensez-vous du traité de 1693 ? J'avoue ne pas avoir eu de cours particuliers sur la sorcellerie donc une petite interro surprise... sans façon ! Tout ce que je sais sur les sorcières, j'ai du le trouver par moi-même et, d'après ce que j'ai compris, le traité de 1693 est un an après les procès de Salem et relie les sorcières aux loups-garous et vampires. - crédit avatar: purple haze. -

☆  Je suis gauchère à 100%. J'ai toujours tout fait naturellement de la main gauche, dans un monde prévu pour des droitiers. ☆ La mort de mes parents a été très dure à encaisser. Je me suis perdue pendant quelques semaines, à tester tout ce qui me passait sous la main susceptible de m'aider à oublier et de gouter encore un peu à ce rêve d'une vie ordinaire. Quitte à me réveiller un matin au milieu du jardin d'une maison d'une ville que je ne connais même pas (mais toujours habillée, c'est déjà ça). ☆ Je suis très protectrice envers ma petite sœur, surtout depuis que nous nous sommes retrouvées orphelines. Et je préfère prévenir tout de suite : celui qui lui fait du mal... le regrettera très très amèrement.☆ J'ai toujours eu une addiction pour le thé qui s'accroit avec le temps. Drôle de péché mignon, je ne fais pas dans les classiques et n'adule pas particulièrement le chocolat. Le thé est mon ambroisie : chaud, glacée et à tous les parfums inimaginables; je prends tout (mais avec du sucre). ☆ J'ai toujours été relativement têtue. Plutôt franche aussi, je ne fais pas dans l'hypocrisie et j'avoue être assez lunatique, difficile à cerner. Ça peut être une qualité comme un défaut, certains ne supportent pas les personnalités qui ne se lisent pas comme un livre ouvert. Je suis un livre fermé, à prendre ou à laisser. ☆ J'ai toujours eu un côté garçon manqué et un certain gout du risque. Très tôt, mes parents m'ont permis de pratiquer toutes sortes de sports de combat et de défense, ainsi que du tir (arc et carabine), pour canaliser mon énergie. J'adore ces moments libératoires où je peux me permettre de me défouler autant que je le veux. ☆ J'ai toujours voulu travailler au FBI mais en vue des circonstances actuelles, je ne suis plus sure de rien... Je ne m'imagine pas devoir quitter Cara pour partir à Quantico. Je sais que je m'en voudrais toute la durée de mes études.

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"Chaque personne qu'on s'autorise à aimer est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre".
crédit ~ quote/Grey's Anatomy.

Il y a sept mois - Un coup. Deux coups. J'expirai d'exaltation. Un autre coup. J'expulsai tous les malheurs du monde hors de moi. J'étais loin de tout, loin de tous... « Hey, calme-toi ! Tu vas exploser le sac. Ça ne t'a pas suffi de m'avoir mis une raclée tout à l'heure ? » Je m'arrêtai un instant, fermai les yeux, récupérai ma respiration et me tournai vers mon interlocuteur. « Tu n'assumes pas de t'être fait battre par une fille ? C'est de ta faute, tu m'as provoqué. » Il sourit et fit apparaitre ces fossettes qui m'avaient toujours fait craquer, sans que je ne l'avoue jamais. « Au moins, je sais de quoi tu es capable, maintenant. On va chez moi ? » Je hochai la tête et m'appliquai à montrer un certain détachement. Je savais très bien pourquoi j'allais chez lui. Il le savait aussi, c'était tout ce qu'il comptait. Aucune surprise, juste la routine.

Je me laissai retomber sur le lit à côté de lui. Je n'eus pas le temps de reprendre ma respiration qu'il osa me dire les terribles mots. Ces mots. Ces trois mots, ces sept lettres... Ces mots que certaines attendaient plus que tout et que je redoutais au possible. L'amour, c'est pas mon truc. Je me l'étais toujours dit, je me l'étais promis pour ne pas en souffrir. Mais le repousser encore et toujours n'avait aucun sens. « Tu ne peux pas dire que tu m'aimes juste parce qu'on a couché ensemble, Luke. Je n'ai pas besoin d'une quelconque récompense pour ce qu'on vient de faire, tu sais... C'est juste du sexe ! Ne te sens pas forcé de te justifier. Je ne suis pas ce genre de fille, je m'en fous... Je veux juste de la sincérité ». Sans m'en rendre compte, j'avais haussé le ton, froncé les sourcils et m'étais redressée : j'étais littéralement en train de l'engueuler pour m'avoir dit qu'il m'aimait. « Tu crois que je me force ? Tu crois que je fais ça juste pour pouvoir te baiser de temps en temps ?! Chloé, regarde-moi : Je t'aime ! ». Ma bouche s'ouvrit, tremblota et se referma sans n'avoir omis le moindre son. Je sentis ma gorge se serrer, mon pouls s'accélérer et mes yeux s'embrumer... Non, non, je n'allais pas pleurer. Pas pour ça !
Je déglutis et me relevai pour me rhabiller, les mains tremblantes. « Je devrais partir. Il est tard et.. et mes parents vont s'inquiéter. Ta mère va bientôt rentrer, de toute façon ». Il m'attrapa le bras juste avant que je ne sorte. « Attends... Dis quelque chose. S'il te plait ». Non. Non, je ne pouvais pas, il ne comprenait pas... L'amour était incompatible avec moi. Deux entités différentes qui jamais ne pouvaient se rencontrer. Juste un poids que je ne voulais pas avoir à porter sur mes épaules. Une souffrance en moins. « Je.. Je te vois demain. Bonne nuit ».

Il y a six mois - Mon portable vibra sur mon bureau. Lentement, je portai ma main jusqu'à lui pour regarder le sms dont il était question : Luke me demandait si je venais à la salle de sport ce soir. Je reposai le portable sans y répondre et me lançai sur mon lit avant de m'écrouler dans la douceur de mes draps et de mon oreiller. A cet instant, je voulais faire partie intégrante du lit. Devenir le lit et dormir toute ma vie. Le sommeil était le seul moment où nous n'avions pas besoin de nous poser de questions, mais simplement nous contenter de dormir.
La sonnerie de la porte d'entrée retentit et me réveilla en sursaut alors que je tombais doucement dans le sommeil. Je me levai d'une lenteur extrême, espérant encore que Cara irait d'elle-même ouvrir la porte mais il ne fallait pas compter là-dessus.
« Bonjour, que puis-je faire pour vous ? » Deux agents de police étaient postés devant moi, leur carrure imposante remplissait tout l'encadrement de la porte. Un mauvais pressentiment me pinça le cœur : la police se déplaçant à domicile ne signifiait jamais rien de bon. Je réfléchis à vitesse éclaire mais je n'avais rien commis de mal. Aucune amende impayée, aucun délit, aucun meurtre... Cara. Avait-elle volé quelque chose ? « Mademoiselle Fawkes ? Nous venons au sujet de vos parents ». Tous mes soupçons s'envolèrent et la peur s'empara de moi. Machinalement, je répondis qu'ils n'étaient pas là et la moue gênée qu'ils ne réussirent pas à dissimuler m'inquiéta. Oh non. « Mademoiselle... La voiture de vos parents a été retrouvée dans le fossé de la forêt qui borde la ville. Ils.. n'ont pas survécu. Je suis désolé, toutes mes condoléances ». Je les regardai sans ciller. Les mots défilèrent en boucle dans ma tête mais l'information qu'ils apportaient ne s'assimilait pas. Ils n'ont pas survécu. Retrouvée dans le fossé. Toutes mes condoléances... « Merci » Sans doute la réponse la moins personnelle au monde. Je venais de dire merci aux policiers qui m'apprenaient la mort de mes parents. Tout ce que j'avais dit était... merci. Merci !

Je donnais des coups sans relâche, sans pause. Je n'avais pas mis de gants, je n'avais pas prévenu Cara, j'avais simplement couru jusqu'à atterrir ici. Là où je retrouvais toujours Luke. A la différence que cette fois-ci, j'étais seule. Mes mains saignaient mais je ne ressentais rien. La seule douleur était logée dans ma poitrine, dans le creux où se situe le cœur. Un trou béant apparaissait au fur et à mesure de mes coups, s'agrandissant d'un centimètre carré à chaque coup donné. Je saignais intérieurement, je n'arrivais pas à boucher ce trou, ce manque. Quelque chose en moi était partie, je ressentais cette absence et ce vide dans ma tête.
Des mains vinrent se poser sur les miennes, m'immobilisant. Luke se tenait devant moi et ne laissait paraitre aucune émotion en me regardant défigurée par les larmes salées qui rougissaient ma peau et me donnaient la migraine. « Vas-y, frappe-moi. Frappe-moi, tu en as besoin ». Je croisai son regard et après une hésitation, je lançai un premier coup droit dans son torse. Il ne broncha pas et m'encouragea à continuer. Je donnai un deuxième coup. Puis un troisième. Et encore un autre. Et encore, et encore... Jusqu'à ce que je m'écroule au sol, hurlant le cri de rage que je retenais en moi depuis tout à l'heure. Je m’explosais littéralement les poumons en hurlant de toutes mes forces jusqu'à ne plus rien avoir à hurler du tout. Une étreinte se referma autour de mon corps inerte. Luke me serra autant qu'il le pouvait et je nichai ma tête dans son épaule, tous deux agenouillés sur ce sol glacial. « Luke.. J'ai peur. J'ai peur de la vie sans eux. Je.. Je ne suis pas encore prête. C'est trop tôt ! » Il serra davantage son étreinte et me rassura en me disant d'arrêter de parler.
A partir de ce jour, j'étais devenue une orpheline. Mon devoir était de veiller sur Cara quoi qu'il en coute. Ma seule famille.

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mettez ici la citation de votre choix.
crédit ~ quote/titre.

Il y a quatre mois - L'homme qui était chargé de notre dossier était venu, tôt ce matin, jusqu'à la porte des Brown. Je ne supportais pas sa présence, il dégageait quelque chose de malsain, quelque chose de fort et de répugnant qui vous faisait grimacer jusqu'au dégout. Dès le début, je l'avais assimilé à quelque chose de négatif et je ne pouvais le voir autrement. Aujourd'hui était un jour différent des autres, il ne venait pas simplement faire une visite courtoise pour voir si tout se passait bien au sein de la famille d'accueil : il nous emmenait. Après deux mois passés dans deux familles successivement, chacune remplie d'enfants à charge comme Cara et moi; chacun avec son histoire et ses blessures. M. Rhodes nous emmenait auprès de notre "famille", d'après ses mots. Notre tante, Lexie Fawkes, se prétendait être la sœur de notre père. Pourtant, jamais nous n'avions entendu son nom cité une seule fois. Jamais nous n'avions vu une photo d'elle et jamais notre père n'avait évoqué l'existence d'une sœur. En somme, notre famille se résumait à une parfaite étrangère chez qui nous devions aller passer notre vie, en Nouvelle-Orléans.
Dans la voiture, Cara me serra la main. Comme à chaque fois qu'elle ne se sentait pas à l'aise ou avait peur, sa main était moite.

Moi qui avais toujours trouvé que le temps passait vite; en Nouvelle-Orléans, il me paraissait s'écouler d'une lenteur extrême, spécialement pendant les cours.
« Maintenant, piquez le bout de votre doigt et déposez une goutte de sang sur la plaquette pour que l'on puisse déterminer le groupe sanguin » Je fis l'exercice de sciences sans grimacer une seule fois et m'amusais de voir les élèves crier en se piquant seulement le bout du doigt.
A la fin de l'heure, le verdict tomba pour chacun de nous. Mon groupe sanguin était, sans surprise, AB- : le sang le plus rare au monde. Ce qui me surprit par contre était que, malgré sa rareté, une autre fille de ma classe possédait le même groupe sanguin. Je n'avais pas d'affinités avec elle -à vrai dire, je n'en avais avec personne pour le moment- mais j'avais déjà entendu des choses à son sujet. Il s'agissait de Clarissa Valentyne, la fille d'une des deux familles fondatrices de la ville; ce qui lui apportait une notoriété importante au lycée et la plaçait sans doute en haut de l'échelle de popularité. J'avais aussi entendu qu'elle dealait mais cette information restait encore à vérifier.

Il y a trois mois - L'histoire est souvent la bête noire des joueurs, pourtant, n'est-ce pas le plus divertissant des moments ? N'est-ce pas maintenant que votre personnage prend réellement vie ? Le choix est absolument libre, des anecdotes, un journal, une interview. Ravissez nous avec votre plume, tout ce qui compte c'est que ce que vous nous présentez vous plait. Un minimum de 25 lignes sera toutefois demandé. De quoi nous permettre d'avoir un peu de matière. L'histoire est souvent la bête noire des joueurs, pourtant, n'est-ce pas le plus divertissant des moments ? N'est-ce pas maintenant que votre personnage prend réellement vie ? Le choix est absolument libre, des anecdotes, un journal, une interview. Ravissez nous avec votre plume, tout ce qui compte c'est que ce que vous nous présentez vous plait. Un minimum de 25 lignes sera toutefois demandé. De quoi nous permettre d'avoir un peu de matière.